En amour du Portugal

par | 29 Sep 2023 | Exemples immobiliers, Retraite au Portugal, Travail au Portugal

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L’inverse même de la vidéo de la dernière semaine ! Nicole et Patrice sont tombés en amour du Portugal et pourtant ils ont attendus 8 ans pour pouvoir s’y installer, ils ont attendus leurs deux retraites et la fin du travail.

C’est l’inverse aussi parce qu’ils étaient déjà de grands voyageurs et même de grands connaisseurs de l’Espagne, avec leur origine espagnole, parlant la langue, voyageant souvent en Espagne, etc.. Et puis un jour, pour changer, une envie de regarder le Portugal.

Et alors … Ils tombent en amour du Portugal ! Mais ils ne sont pas du tout encore retraités. Ils font partie de nos visiteurs d’alors à la maison de Vergao.

Ils vont attendre 8 ans pour enfin s’y installer. Et maintenant ils racontent leur rêve réalisé.

Transcription de la vidéo

Cet article va retranscrire des éléments importants de la vidéo qui est maintenant sur notre chaine YouTube. Nous aurons donc dorénavant et chaque semaine, une vidéo d’une activité, gérée ou créée par un(e) expatrié(e) au Portugal et une transcription du texte dans cette Newsletter même.

  • Les vidéos elles-mêmes sur notre chaine YouTube, cliquez ici.
  • Leur transcription partielle sur la Newsletter dans le Blog Casa Vergao : C’est donc cette lettre que vous lisez à l’instant.

Ces médias sont accessibles à tous et en permanence.

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Cet article

La transcription dans cet article est partielle, centrée sur les points les plus importants. Elle permet de lire vite l’essentiel, de savoir TOUT ce qu’il y a dans la vidéo. C’est pratique mais ne remplace pas la vision de la vidéo qui est un témoignage très fort.

Je vais garder un style très « oral » pour respecter la jolie manière de parler de Patrice !

Présentation

Qui je suis ? Je suis un jeune retraité, j’ai 65 ans et demi.

J’ai pris ma retraite à 60 ans et j’ai attendu que mon épouse prenne sa retraite. Elle est officiellement retraitée depuis janvier.

Et depuis un certain nombre d’années, 8-10 ans, on a commencé à se poser des questions, moi et mon épouse, où aimerait on finir nos jours ?

 On a commencé à réfléchir. Nous, déjà, nous aimions la Méditerranée. On allait souvent en Espagne sur la Costa Brava et on adorait la façon de vivre, la tranquillité, la sérénité, la façon de faire des gens. Moi, je suis d’origine espagnole, j’ai vécu cinq ans en Espagne, donc j’ai déjà une certaine connaissance pratique de la culture espagnole.

Et donc, du coup, mon épouse, un jour, elle me dit « Pourquoi on n’irait pas au Portugal en vacances ? »

Je lui ai dit « OK on va au Portugal. » Donc allez, on y va.

On est rentrés au Portugal par la vallée du Douro et Miranda do Douro, tout au Nord. Et on est allé chez Jean-Claude, parce que quelques temps avant, on avait commencé à regarder sur Internet pour notre futur.

En regardant Internet et tout, on est tombé sur le site de Jean-Claude. On a commencé à communiquer. On a lu, on s’est informé. On s’est dit « Tiens, on va essayer. On va aller voir Jean-Claude, on va discuter, on va voir ce qu’il en est. On va lui exposer que nous, nous sommes au début, dans les prémices de notre démarche.

Entre le moment où on est allé chez Jean-Claude et le moment où on est arrivé ici, il s’est écoulé quand même huit ans. Huit ans parce que mon épouse n’était pas en retraite, moi non plus, je n’étais pas en retraite et on avait différentes choses à régler.

Mais quelqu’un qui réfléchit bien à son projet, je pense qu’en deux ou trois ans, il fait la même chose.

Et donc, on a fait aussi vite que possible mais le projet s’est monté petit à petit. On a commencé à regarder le forum, on a lu, on s’est informé par Internet aussi sur d’autres forums ou tout simplement par des liens X ou Y.

Et là, on s’est aperçu que le Portugal, c’était pas mal. Puis quand on est arrivé chez Jean-Claude, quand on a passé la frontière, ça a été un coup de cœur.

On est tombé en amour du Portugal, comme le disait le québécois.

Pourquoi le Portugal ? Et pas l’Espagne ?

Toi, tu connaissais très bien l’Espagne, tu parlais espagnol, mais finalement, le Portugal a remporté votre coeur du premier coup ?

Oui, tous les deux, on est tombé amoureux du Portugal. Comme disent les Québécois, on est tombé en amour du Portugal. Pour tout, ça ne s’explique pas. C’est un coup de foudre. Quand vous tombez en coup de foudre, ça ne s’explique pas. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur.

Ce sont les gens, la tranquillité, la sérénité, l’amabilité. Il y a quelque chose qui ressort avec les gens avec qui on a discuté, qui partagent la même chose, c’est qu’on retrouve la France de notre jeunesse des années 70.

Quand je dis ça, il ne faut pas le prendre au sens péjoratif, il faut le prendre au sens « souvenir », les bons souvenirs. C’est- à- dire qu’on va retrouver des gens qui sont presque habillés comme à l’époque, qui circulent avec des véhicules presque comme à l’époque, on y trouve l’amabilité, la façon de faire des gens comme à l’époque, mais avec toute la modernité.

Le Portugal est moderne aussi

Il faut savoir que le Portugal, c’est loin d’être un coin perdu. Il y a tout ce qu’il faut.  Je reçois des affaires qui viennent de Chine, qui viennent d’Italie. Je reçois des trucs qui viennent d’Amazon. Il n’y a aucun souci. C’est très bien desservi.

Il ne faut pas croire que le Portugal s’est arrêté. Il y a toute la modernité. Internet est très bien. J’ai eu une télé-visite médicale. Mon médecin, elle a été étonnée. Je lui ai dit « Non, ça marche très bien ».

L’administration !

Après, ça, c’est le point difficile… L’administratif au Portugal, on nous avait prévenu qu’il faut être patient, il faut bien arrondir les angles, il faut surtout garder son calme. Et puis, il y a un truc impératif, c’est de maîtriser la langue.

Parce qu’il se trouve que je parle l’espagnol couramment et le portignol, comme on dit, moitié espagnol, moitié portugais, donc ça facilite un peu le contact.

Mais pour quelqu’un qui ne parle pas du tout la langue, ça va être très compliqué. Très, très compliqué parce que même en communiquant, c’est déjà assez difficile. Donc sans pouvoir communiquer, c’est très compliqué. 

On peut toujours trouver quelqu’un pour se faire aider aussi. Soit par des amis, soit par Jean-Claude ou d’autres personnes.

 Mais il faut savoir que l’administratif, ça ne se fait pas tout seul. Il faut être patient et puis il faut respecter, il faut faire les choses au fur et à mesure. Il ne faut pas laisser traîner non plus les choses.

Ici, ce n’est pas le coin le plus touristique ?

Ici c’est très, très calme. Là, en ce moment, on est en juillet- août, il y a beaucoup de Portugais qui sont en Europe, en Luxembourg, en Suisse, en Allemagne, en France qui viennent revoir la famille parce qu’ils sont d’ici. Mais sinon, c’est très calme… Même avec tous ces gens- là, c’est très tranquille. C’est une zone très rurale.

On est ici depuis le mois d’avril, le 4 avril. Ça fait quatre mois. Et puis tous les jours, on se réveille, on se lève. Et puis on se rend compte qu’on n’a pas fait d’erreur. On est content. On est content de notre choix.

C’est bien que ça soit tranquille, t’es pas trop seul ?

Non, on n’a pas le temps. Et puis, en plus, on a commencé à faire des copains portugais qui sont francophones. Parce qu’ils ont vécu en France, c’est une fratrie. Et puis on est allés manger chez eux, on les a invités. Ça commence ainsi. Les voisins aussi, là, tout à côté, c’est pareil. Le garçon, sa mère est toute seule, le papa a disparu et puis les enfants sont en Allemagne. Et donc on est déjà allés manger chez eux. Au mois d’août, ils reviennent, on va se refaire des repas d’un côté de l’autre. Ça se fait naturellement.

Ici, le portugais est très nature, très convivial, très aimable, très gentil. Je ne sais pas comment dire, c’est très naturel. Nous, on savait qu’il fallait faire les premières démarches, les premiers pas et on les a faits. Ça s’est passé naturellement. Ils sont enchantés. On a voyagé un petit peu dans notre vie et partout où on est allé, on n’a jamais eu de soucis.

Tu me disais que tu étais parfois gêné de l’amabilité ?

La gentillesse, parfois on est un peu gêné parce qu’on ne sait pas comment rendre la pareille. Nous, par exemple, on n’a pas de jardin potager. J’ai eu quelques fruits, j’en ai donné aux deux voisins. Je n’ai pas pu en donner plus. Et eux, par contre, entre les voisins et la femme de ménage, toutes les semaines, c’est salade, tomates, etc… Ce qu’ils ont, très gentiment, ils nous l’apportent.

Ça, on apprécie parce qu’aussi on se sent apprécié. Puis au village, on connaît les différents commerçants maintenant. Du coup, on a un très, très bon contact. Ils savent qui on est. Nous, on ne sait pas toujours qui ils sont, mais eux, ils savent exactement, je pense, qui on est. A la boulangerie, chez le traiteur, partout, au bar, au coiffeur, à la manucure, ..

Est-ce qu’il te manque des choses, des produits, des services que tu avais en France ?

Non. Ici, nous, on est à deux fois dix minutes de deux grandes villes où on trouve absolument tout ce qu’on veut. Et on a Aveiro la grande ville, mais une vraiment grande ville avec une zone industrielle très, très importante qui est à 25 minutes. Et on a l’autoroute qui est à cinq minutes, alors on trace.

Et même au village, ici, on a tout. On a une quincaillerie, on a une droguerie, la boulangerie, on a un traiteur, on a une banque, un distributeur de billets, un coiffeur. Il y a un centre médical, il y a la pharmacie, il y a un petit mécano. Tout ce qu’il faut dont on peut avoir besoin au quotidien. Il y a même une kiné.

Donc là, t’as trouvé une grande maison, très belle, etc.

Je suis content d’avoir trouvé cette maison. Nous, on n’est que deux et une chatte qu’on a ramenée en France. On ne souhaitait pas une maison aussi grande. On avait une maison de déjà 130 M2 avec beaucoup de terrain, la piscine et tout. Et nous, on a envisagé une maison équivalente. Moins de terrain, piscine ou terrain piscinable et une maison qui fasse à peu près 130 M2.

Mais finalement, on n’a pas trouvé. La maison récente de 130 m2, au Portugal, c’est compliqué. C’est très, très compliqué. Soit, vous avez une maison qui est encastrée entre deux maisons, trois maisons ou quatre maisons. Et nous, ce n’est pas ce que nous souhaitions. Soit, vous avez une maison qui fait 150, 180, 200 m2.

Donc, on a pris celle qui coche le plus de critères et c’est celle là. On est très satisfait de notre choix.

Elle a quelle taille ?

La maison, la taille, ça va faire peur. Moi, je ne voulais pas une maison cubique. Or elle est cubique. Tout ce qu’il y a de plus cubique, une maison d’architecte, elle est de 2008, 2009. Elle fait grosso modo 250 M2 habitables ! Et après, le terrain est très bien, 1300 M2. On a un jardin d’agrément qui est d’un côté de la maison. Et on a une petite piscine aussi. On est très bien !

Et on a eu un très bon prix. Oui, même par rapport au Portugal, on l’a payé un prix très correct. On a eu l’occasion de visiter d’autres maisons plus chères et qui n’avaient pas du tout le même agrément, la même qualité.

Parlons des problèmes, pour être très honnête.

Il y a un problème d’artisans au Portugal, on le savait un petit peu avant d’arriver mais on a eu confirmation de la part de beaucoup de gens, même de l’ex-propriétaire.

Le problème, c’est qu’il y beaucoup de gens qui viennent au Portugal depuis quelques années, depuis 7-8 ans. De ce fait, la moindre maison va être retapée ou alors il y a des constructions neuves. Du coup, au Portugal, il manque énormément de gens qualifiés dans tous les corps de métier. Ce n’est pas que le bâtiment, c’est aussi dans l’industrie.

Pour faire faire des devis, c’est laborieux et pour obtenir les délais de faisabilité, c’est pareil, c’est quatre, cinq mois, six mois. Et après, le problème sous-jacent, c’est qu’il y a beaucoup d’artisans ou de professionnels qui, faute d’une main d’œuvre très qualifiée, utilisent les ouvriers qu’ils trouvent. Donc, du coup, si vous comptez faire une maison sans être derrière en tant que contrôle qualité, je vous le déconseille fortement.

Encore plus si tu voulais construire.

Construire, c’est idem. Si vous voulez construire, il faut vraiment connaître un architecte, un chef de travaux. Mais alors, quand je dis connaître, ce n’est pas par relation, c’est connaître personnellement dans la famille ou quelque chose comme ça, connaître quelqu’un qui va s’engager moralement, pas techniquement, qui va s’engager moralement, c’est ce qui compte le plus.

Parce que le gars, il va vous livrer une maison conforme à ce que lui, il voudrait. La différence, elle est très, très grosse. Donc, si vous voulez faire des travaux, il faut être patient. Soit vous faites les bricoles vous-même ou même tout. Mais je vous déconseille fortement de vous engager les yeux fermés. C’est le point noir.

Est- ce que le changement, partir dans un autre pays, c’est quelque chose de risqué, d’audacieux ?

Moi, personnellement, j’ai eu une vie assez compliquée. J’ai été déraciné de nombreuses fois. Mon animal emblématique, ce serait plutôt le caméléon, c’est-à-dire que si on me pose là, je m’adapte. Donc, pour moi, c’est quelque chose d’assez naturel.

J’ai voyagé un peu dans le monde. Au bout de quelques heures, je m’adapte, je trouve mes marques. Ce n’est pas évident pour tout le monde. Les gens qui ont besoin d’un cadre, qui ont besoin d’un… je ne sais pas comment l’expliquer, ceux qui ont besoin de parler leur langue, de retrouver leurs repères connus, je ne sais pas. Nous, on a un côté aventurier.

Mon épouse a aussi beaucoup voyagé.

Le seul truc, c’est qu’il faut avoir une âme un peu aventurière, un peu et puis quelque part, un petit grain de folie parce que bon, on lâche quelque chose qu’on connaît et on va un peu dans l’inconnu. Ça demande quand même de l’investissement, des tracasseries. Ça ne se fait pas en deux coups de cuillère à pot. Vous n’arrivez pas ici, les pantoufles derrière la porte et tout est réglé. Non, il faut faire les démarches. Ça prend du temps.

Mais bon, c’est rien d’insurmontable à quelqu’un qui est bien câblé, tout simplement.

Est-ce que tu pars plus parce que tu as envie de partir de France ou plus parce que tu es attiré par Portugal ou les deux, finalement ?

Je pense qu’il y a les deux. Nous, là où on était, on était très bien. 20 minutes du centre de Toulouse, on avait toutes les commodités à proximité. Dans un rayon de 15 à 20 minutes, on avait absolument tout. Tout ce qu’on pouvait souhaiter, on l’avait. Mais on ne se voyait pas passer la retraite là où on était parce que nous, on adorait la mer. On avait la mer à une heure et demie, la montagne à une heure et demie. On pouvait faire du vélo dans les petits chemins, dans les petites routes mais c’était dangereux.

On s’est dit « Quelque part, on va s’emmerder ». Alors on a monté ce projet « Portugal ». Et puis voilà, on ne regrette pas. Ici, on est dans un endroit, je dirais presque, je le dis souvent « un petit avant-goût du paradis » parce qu’on a la Ria. Pour ceux qui connaissent Aveiro, là je vends un peu la région. La Ria, c’est magnifique, ça ressemble à l’île de Ré avec les pistes cyclables et tout ça.

Il y a la lagune. Nous, on appelle ça la lagune. Ensuite, il y a les plages. Nous, la lagune ici, les pistes cyclables, elles sont à moins de 10 minutes de la maison. Et ensuite, vous avez la première plage qui est à 15 minutes. Et c’est magnifique.

Un climat qu’on a rarement au Portugal. Cet été, on est au 1ᵉʳ août, on n’a pas encore franchi les 30 degrés. Il fait très bon. Après, ceux qui aiment vraiment la chaleur, ce n’est pas le coin. C’est plutôt tempéré.

Et en hiver, il gèle très, très rarement. En hiver, vous allez avoir 5 degrés le matin et dès que le soleil va se lever sur le cours de 10 heures, 11 heures, ça va monter à 10, 12, 15 degrés. Toujours un peu tempéré. On trouve ça très bien.

Est-ce qu’il y avait certains côtés français dont vous en aviez marre aussi un petit peu ?

Oui. C’est la vérité parfois que ce n’est plus « moral ». On avait un ras-le-bol de pas mal de choses. Ce n’est même pas la peine d’en parler parce que vous lisez entre les lignes, je pense.

On voulait pouvoir aller profiter de boire un café n’importe où, quand on veut, le soir, le matin, à midi, aller à une fête de village, et être serein. Aller à la plage, être serein. On voulait aller faire les courses, être serein, se garer, être serein, aller visiter un site ou une église ou un site historique, être serein.

En France, on est toujours un peu sur le qui-vive, on se dit « Qu’est-ce qui va se passer ? » Ici, on est tranquille. On est bien, on est vraiment tranquille.

On ne craint rien dans ta maison ?

Non, non, on ne craint rien. La maison, il y a un système d’alarme et des caméras et tout, mais bon, ici, ils sont un peu peureux. Les gens sont un peu peureux. Ils nous le disent, faites attention, mais nous, on ne se sent pas du tout, du tout en insécurité.

Nous, on a une usine là qui draine 300, 400 ouvriers. Une usine de traitement de poulets. Et donc il y a beaucoup de gens qui viennent travailler. Il y a beaucoup de Bengalis, de gens des Indes. Ils passent dans la rue à pied, à vélo, en scooter électrique. Il ne se passe jamais rien. C’est tranquille. Et au village, c’est vraiment tranquille.

S’il y a un scooter de volé dans l’année, c’est l’affaire du siècle.

Vous pouvez laisser les clés sur la voiture, la porte ouverte, personne n’en fera rien … Si, on viendra vous dire « Tiens, vous avez oublié les clés sur la voiture. » Mais voilà, il n’y a pas de souci.

Ta femme, elle trouve aussi agréable ?

Ce que je dis là, je parle au nom de tous les deux. 

Elle se trouve très bien ici, très à l’aise. Le matin, on se lève, on est contents, on est heureux. Nous, on voit la vue qu’on a là, on se dit « Waouh ! C’est ce qu’on voulait. » Tranquille.

Puis après, là, je suis dans des bricoles, des travaux, des ceci et cela, mais dans quelque temps, j’espère qu’on pourra profiter pleinement, dire « Bon, allez, hop. » On va faire ceci, on va faire cela, on va se promener.

Est-ce que pour toi, les autres Français que tu as vu arriver ont un peu le même état d’esprit ?

Oui, avec le site, on en a rencontré, ça fait trois semaines, avec Filipe, on a rencontré de nouveaux expatriés. On est allés à Ponte de Lima, à deux heures et quelque de route dans le Nord, et on a retrouvé le même état d’esprit. Les gens qui ont fait cette démarche, peu importe d’où ils sont partis, finalement, ils ont fait le même cheminement pour arriver à la même chose.

Et puis, il y a beaucoup de points communs. On a tous beaucoup de points communs parce qu’on a pris la décision, qu’on a fait la démarche et que finalement, ces gens-là sont très heureux d’être ici. Ce sont des familles, des enfants. Chaque cas est particulier. Chaque vie est particulière, chaque contexte. Tout le monde n’a pas la même vie, les mêmes besoins, les mêmes exigences ou le même background, mais le résultat, c’est le même.

Certains sont actifs pour créer des activités au Portugal. Est-ce que tu te vois faire quelque chose ?

 Non. Très bien pour ceux qui font quelque chose. Moi, ça y est, j’ai passé la main. J’ai 65 ans et demi. Je ne vais pas reprendre une activité. Je ne vais pas reprendre une activité dans le monde industriel. Et ma femme encore moins. Elle a rendu le tablier, c’est fini. Elle ne veut plus en entendre parler.

 C’est des vacances ?

Oui, c’est la retraite. La retraite active.

 Oui, la retraite active. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Mais quand on dit « retraite », c’est dans le sens plaisir de vivre. Ce n’est pas juste la retraite dire « je me coupe de tout ».

Non, c’est profiter de la vie. On veut profiter de la vie. Ici, on sait qu’on va pouvoir en profiter pleinement. 

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1 Commentaire

  1. Jaidani abdellatif

    C’est intéressant

    Réponse

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