Maison d’hôtes haut de gamme à Lisbonne

par | 26 Juin 2023 | Non classé, Travail au Portugal

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Maison d’hôtes haut de gamme à Lisbonne, très originale, exceptionnelle. Carole et son mari ont acheté et développé la maison du « Mont des Abeilles » que l’on appelle aussi « La Venus de Lisbonne », vous verrez pourquoi.

Cet article va retranscrire des éléments importants de la vidéo qui est maintenant sur notre chaine YouTube. Nous aurons donc dorénavant et chaque semaine, une vidéo d’une activité, gérée ou créée par un(e) expatrié(e) au Portugal et deux déclinaisons de cette vidéo :

Les deux premiers médias sont accessibles à tous et en permanence.

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Cet article

La transcription dans cet article est partielle, centrée sur les points les plus importants. Elle permet de lire vite l’essentiel, de savoir TOUT ce qu’il y a dans la vidéo. C’est pratique mais ne remplace pas la vision de la vidéo qui est un témoignage très fort.

L’analyse privée dans les Lettres de Casa Vergao permet d’aller plus loin dans les détails. Je peux expliquer à ceux qui s’intéressent au « Travail au Portugal » qui est derrière l’entreprise filmée. Ce qui a permis le succès, les difficultés rencontrées, ce qui aurait pu être mieux encore ou moins bien, ce que vous pouvez en apprendre pour imiter ce succès ou vous en inspirer, etc..

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Transcription de la vidéo : Maison d’hôtes haut de gamme à Lisbonne

Laissons la parole à Carole:

« On s’est installé il y a cinq ans au Portugal. En tout cas, on a pris la décision de s’installer au Portugal il y a cinq ans. On a choisi Lisbonne parce qu’en fait, pour moi, c’est ce que je vous disais tout à l’heure, l’Algarve, c’est un peu trop chaud pour moi et Porto, c’est vraiment trop froid. Ça ressemble trop à la France. Lisbonne, c’était vraiment un bon intermédiaire. Au niveau de la qualité de vie, du temps et tout ça.

Je connais bien le Portugal. Je connais en tout cas toute la partie de Porto, puisqu’en fait, mon mari est d’origine portugaise. Il a quitté le Portugal, il avait 13 ans, je crois. Et donc il est arrivé avec ses parents qui étaient déjà des émigrés portugais, qui étaient partis travailler en France parce qu’il n’y avait pas de travail ici au Portugal. Et donc du coup, mon mari est d’origine portugaise. Donc lui, il parle très bien le portugais, bien sûr. Et en fait, on a décidé de venir ici parce que, au départ, l’idée, c’était d’aller du côté d’Avignon. Et puis, chemin faisant, je me suis dit « Et pourquoi on ne changerait pas de vie ? Les enfants sont grands. On avait presque fini de vendre toutes nos sociétés à Paris. » et je me suis dit « Ouais ».

Les chambres d’hôtes, conseils et expériences

Comment créer une maison d’hôtes haut de gamme !

« L’idée, c’est ça. Je dis les gens, il faut leur faire vivre une expérience, un truc qu’ils vont trouver nulle part ailleurs. Les gens ont envie de découvrir des choses, ils ont envie de vivre de nouvelles choses.

Non seulement on va faire des chambres qui vont avoir une décoration un petit peu inspirante pour nos clients, mais je dis la deuxième chose qui, pour moi, était aussi importante, c’est que je ne veux pas d’enfants dans la propriété. Ici, c’est réservé aux adultes, plus de 16 ans. Pourquoi ? Parce que pour moi, quand vous avez des couples qui viennent se poser en amoureux, qui ont envie de se retrouver, qui laissent les enfants à la maison et qui ont envie de se retrouver un petit peu et retrouver une intimité qu’ils n’ont pas beaucoup ou moins chez eux, ils ont juste envie d’être tranquilles. Ils n’ont pas envie d’entendre les gamins qui crient, machin, truc et tout ça. Donc, je dis en plus de ça, il n’y aura pas d’enfants chez nous. Et il n’y a pas d’enfants, ce qui fait qu’en fait, les gens, ils sont tous les deux, tout simplement.

Dès le départ, ça a été beaucoup de couples. Beaucoup de couples étrangers, puisqu’en fait, ce qu’il faut savoir, c’est que les couples étrangers, les chambres d’hôtes à thèmes, ils connaissent. La Belgique, la Suisse, la France, on connaît. Ici, au Portugal, ils ne connaissent pas. C’est quelque chose qu’ils ne connaissent pas du tout. Aucun thème. Pas seulement un thème sexy comme ici. N’importe quel thème.

Ici, vous avez un thème… On est partis sur trois chambres. On a une chambre qui est la chambre au miroir, qui est une chambre sensuelle avec un miroir au plafond. Parce que je pense que la plupart des gens se disent « Tant qu’à faire, à se louer une chambre qui sort de l’ordinaire, on va se faire plaisir jusqu’au bout. » Donc, c’est la chambre la plus louée.

Ensuite, j’ai fait la chambre de Madame de Pompadour, qui est un petit Versailles avec des dorures, des dentelles. C’est hyper romantique. C’est la deuxième chambre la plus louée. Elle est hyper romantique.

Et puis on a la suite Harem, là haut. Ce sont deux chambres qui sont reliées avec un « moucharabieh« . Les gens viennent soit entre copains ou des fois, c’est quatre copines qui louent la chambre pour payer un petit peu moins cher, mais profiter quand même de l’espace.

Les gens, ils me disent, au niveau du confort, c’est vraiment super et c’est ce que je voulais avant tout. On a misé. Et ça, si vous faites des chambres d’hôtes, il faut vraiment investir dans des très bons matelas. Pour moi, c’est avant même la déco, avant même le petit déjeuner, avant toutes choses, des bons matelas, des bonnes têtes d’oreillers, vraiment investissez dans des choses de qualité.

Au départ, on a eu beaucoup d’étrangers et puis, de fil en aiguille, les Portugais, ils sont commencé à venir. Et puis, ils ont dit « C’est super ce que vous avez fait, on ne connaissait pas. » Et puis voilà. Et maintenant, les Portugais sont au rendez vous.

Je dis toujours mes clients mais, en fait, la plupart de mes clients, c’est des clientes. En fait, les femmes sont plus force de proposition, je pense, pour ces messieurs. Et souvent, les dames disent « Tiens, je vais offrir ça, on va aller avec mon chéri, avec mon mari. »  Je dirais 80% des locations, c’est les femmes qui réservent pour leurs hommes. C’est souvent à l’occasion d’un anniversaire, d’une fête, un anniversaire de mariage, beaucoup. Et puis on a des touristes qui viennent ici, comme c’est le cas cette semaine, un couple de Français.

Si demain je devais ouvrir un deuxième établissement, je sais très bien déjà vers où j’irais et ce que je pourrais proposer. (On peut le savoir ?) Non, c’est secret !

Nous, on a eu plusieurs sociétés qu’on a revendues un peu par opportunité. Ça s’est fait un peu comme ça. Et puis, on était propriétaire d’un loft à Paris 18ème qu’on a vendu. Ce qui fait que quand on est arrivé ici, on avait déjà un capital qui était, je dirais, un bon petit capital, déjà. Et ce capital, l’idée, c’était de le placer. Et cette Quinta, je le vois plus comme un placement immobilier qu’un travail. »

Casa Vergao : « Est ce que quelqu’un qui n’aurait pas tout ça serait capable de faire aussi quelque chose ? »

Carole : « Oui, j’en suis persuadée. D’ailleurs, l’année dernière, ça m’a vraiment fait plaisir. On a un couple de Français qui se sont arrêtés là pendant trois jours. Je crois qu’ils partaient à Madère, je crois. Ils se sont arrêtés là et eux, ils voulaient ouvrir une maison d’hôtes là bas, à Madère. Ils étaient comme des fous ici.

La dame, elle me dit « J’ai pris au moins 1 000 photos. » Elle me dit « J’ai tout pris, les détails de la décoration et tout ça. » On a parlé des heures avec elle et je lui ai tout expliqué, parce qu’elle n’avait pas d’idée. Elle dit « Je voudrais faire des chambres d’hôtes. » Elle dit « J’adore ce que vous faites, mais comment vous avez fait ? Où est ce que vous trouvez les idées ? » On a parlé des heures. Elle est restée sur trois jours. Il y a eu au moins une journée où on a parlé de tout : Comment j’ai trouvé les idées de déco, comment je chinais, comment je restaurais les meubles, où je trouve des idées parce que j’ai des idées dans ma tête, mais j’en trouve beaucoup évidemment sur Pinterest ou autres.

Et quand elle est partie, elle m’a dit « Merci Carole ». Elle repartait avec plus de confiance. Ça m’a fait super plaisir. Et ils ont fait quelque chose. D’ailleurs, elle m’a envoyé un petit truc. Elle me dit « Je ne veux pas faire un grand truc comme ça, comme vous. Ce n’est pas mon truc… » Elle m’a dit que ça m’a donné envie de faire quelque chose de différent.

Oui, parce qu’en fait, il y a plein de choses à faire. Il y a plein de choses, il y a plein d’idées. Moi, je pars toujours du principe, et je pense que ça, c’est super important, mettez vous à la place de votre client.

Qu’est ce que vous, vous aimeriez trouver quand vous allez dans un lieu ? Vous vous mettez à la place du client. Par exemple, vous faites la décoration d’une chambre, vous avez une idée, est ce que vous, ça vous plairait ? Si vous avez ça, est ce que c’est quelque chose qui va vous plaire ? Est ce que si on vous offre le petit déjeuner comme ça et que c’est comme ça et que c’est comme ça, est ce que ça va vous plaire ? Toujours, toujours renverser les rôles. Mettez vous à la place.

Vous imaginez votre client, il arrive le matin, est ce qu’il a passé une bonne nuit ? Pas une bonne nuit. Pourquoi ? On pose gentiment la question. Ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas ou discrètement, vous voulez aider les gens ou pas ? On a des œufs, on a des poules. Oui, vous voulez des œufs demain matin ? Demain matin, je vous fais une petite omelette ou des œufs mollets.

Et en fait, à chaque fois, il faut toujours se mettre à la place du client, se dire « Qu’est ce qui va lui faire plaisir ? Qu’est ce qu’il aimerait ? » Et quand moi, j’ai fait les chambres, ça a été ça. Je me suis dit, j’ai essayé de me mettre dans la tête d’une femme qui voudrait venir avec son petit chéri ou son mari et qui a envie de quelque chose d’un petit peu plus sensuel. Je me suis dit « La chambre au miroir, ça pourrait être sympa. »

Mais après, je me suis dit « Tiens, la chambre au miroir, ça pourrait être sympa. Mais après, je me suis dit, mais on n’a pas toujours envie de ça. Des fois, on est plus romantique, on a envie de rêver. Tiens, Versailles, c’est quoi de mieux que Versailles pour être romantique ? Donc madame de Pompadour. Et donc je suis partie sur cette idée là. Et puis, en deux fils en aiguille, avec toujours cette idée de faire mon harem, j’ai fait l’Orient.

Parce que j’adore l’Orient, c’est les couleurs chaudes, c’est rassurant. Mais j’ai fait la chambre Harem, pareil, je voulais pas quelque chose de clinquant. Mon idée, c’était de faire une chambre Harem, mais pas à l’orientale, bing-bing, racoleur. Moi, je voulais un oriental classe ou ce qu’on pouvait imaginer dans les harems, tout simplement. Donc, j’ai un peu fait travailler un peu ma tête et je me suis dit « Comment ça peut être dans les harems sans que… » et du coup, j’ai avancé sur cette idée là.

L’idée, c’est qu’on reste dans la suggestion, dans les chambres. Mon idée, c’est que chaque client crée sa propre histoire en fonction de son vécu, de son état d’esprit. C’est pour ça qu’il y a trois thèmes qui sont complètement différents et c’est pour ça qu’il y a beaucoup de petits détails dans les chambres. En fonction de l’état d’esprit de la personne qui va passer la nuit dans la chambre, chaque personne ne verra pas la même chose.

De toute façon, je crois que le meilleur compliment qu’on puisse me faire, c’est quand les gens me disent : « Carole, c’est tellement classe ce que vous avez fait, on adore. » Pour moi, c’est le pari réussi. C’est ce qu’on disait tout à l’heure, quand on veut jongler avec la sensualité, la sensualité peut très vite être déviée vers la sexualité. Je ne veux surtout pas ça. Je veux qu’on reste vraiment dans une sensualité très classe.

On peut très bien trouver une maison plus légère, plus à l’extérieur, plus à l’intérieur, en Allentejo ou ailleurs. Complètement. Proposer quelque chose. Par contre, travailler avec les réseaux sociaux.

Réseaux et entreprendre

De nos jours, les réseaux sociaux, c’est indispensable. De toute façon, on ne peut pas faire l’impasse sur les réseaux sociaux, mais il faut quand même pas négliger de bouche à oreille.

C’est ce que je vous disais, moi, j’ai ouvert un réseau d’entrepreneurs à Lisbonne, justement pour un petit peu réunir des entrepreneurs de tout type et de tout bord, de façon à ce qu’on puisse faire travailler les uns les autres.

J’ai toujours aimé les réseaux d’entrepreneurs. Moi, j’ai toujours aimé ça. D’ailleurs, quand j’ai ouvert ma dernière société qui était une société de dépannage plomberie en 24/24, pour les syndics de copropriété, c’est un peu en mettant les pieds dans des réseaux d’entrepreneurs que j’ai développé ma société et que ça m’a permis de rencontrer du monde et de trouver mes premiers clients. J’ai toujours aimé ça.

J’avais mon réseau d’entrepreneurs à Paris et quand je suis arrivée ici, c’est un peu un truc qui me travaillait. J’avais bien envie de repartir, mais toute seule, je ne sais pas. Je ne voulais plus. Toute seule, c’est trop compliqué à gérer tout ça. Au fil du temps, dans mes réseaux, j’ai trouvé des personnes qui m’ont dit « Nous, si tu ouvres un réseau d’entrepreneurs, on veut bien t’aider. »

Il y a un an maintenant, c’était au mois de juin l’année dernière, on a ouvert le réseau d’entrepreneurs qui s’appelle Vénus & Co Networking. C’est un réseau d’entrepreneurs qui est gratuit, les gens n’ont rien à payer. Soit ils s’inscrivent sur le groupe Facebook, soit ils demandent à rejoindre le groupe WhatsApp.

On est aussi sur Instagram. L’idée, c’est de faire des événements tous les mois qui sont un petit peu différents, avec des modèles différents à chaque fois. L’idée, c’est que tous les mois, on se rencontre avec tous les entrepreneurs. Au départ, c’étaient des entrepreneurs français. Par la force des choses, c’étaient des entrepreneurs français. Et puis, de fil en aiguille, maintenant, on a des Franco Portugais et on est à peu près 200.

À chaque fois, des fois, on est une vingtaine, des fois, on est 30, des fois, on est un peu plus. L’année dernière, au mois d’octobre, on a fait une Garden Party ici dans le parc, c’était super.

L’idée, c’est que si vous êtes entrepreneur sur Lisbonne ou la région, vous arrivez, vous ne connaissez personne. Si vous êtes entrepreneur, nous, on a tout type d’entrepreneurs. On a du BTP, on a des gens dans le bien être, on a des assureurs, on a des dentistes, on a des artistes. Vraiment, c’est hyper diversifié.

Si vous avez envie de nous rejoindre, vous êtes les bienvenus. Vous allez sur une des pages, vous nous suivez sur les réseaux sociaux, vous venez nous faire un petit coucou à nos événements, on échange, si vous voulez qu’on discute sur vos projets, ce que vous avez envie de faire, les questions que vous vous posez. Tout ce qui peut faire que vous vous sentiez mieux.

C’est vrai que quand on est entrepreneur et qu’on démarre dans un pays qu’on ne connaît pas, ce n’est pas toujours simple. Déjà, en France, ce n’est pas simple, mais dans un pays qu’on ne connaît pas, c’est compliqué. Le fait de pouvoir échanger avec les autres, s’enrichir de l’expérience des autres, c’est un vrai plus. Et puis en plus, c’est gratuit.

Quand vous arrivez dans un endroit, vous vous posez, vous organisez votre petite vie, tout ça. Après, il faut aller vers les gens. Il faut aller vers les gens du coin, les Portugais, apprendre le portugais. Moi, je ne le parle pas couramment, mais on va dire je le baragouine. J’arrive à me faire comprendre et surtout, en fait, aller voir d’autres Français qui sont installés, intégrer des réseaux.

Se faire connaitre

En fait, il ne faut pas rester dans son coin. Il faut vraiment aller voir les gens, faire des flyers, aller dans les boutiques, dire « Coucou, on est là. »

Et puis, il faut un peu ratisser large, par exemple, pour vous faire connaître, il faut essayer de voir si vous pouvez pas trouver autour de vous des gens qui vont vous servir de prescripteurs. Un prescripteur, c’est quoi ? C’est quelqu’un qui va parler de vous et qui va vous amener des clients. Ça peut être le coiffeur du coin, mais pourquoi ça ne serait pas le monsieur chez qui vous avez emmené votre voiture à réparer ?

Vous le dites « Vous savez, moi, j’ai un établissement. » Moi, c’est simple, j’ai mes petites cartes de visite dans mon sac à main. Partout, partout où je vais, c’est comme le Petit Poucet. Je ne mets pas des flyers parce que ça coûte trop cher, mais je laisse des petites cartes de visite. Quand c’est un peu plus sympa, je laisse des flyers et je fais comme le Petit Poucet, je sème partout.

La France, vue de loin

La France : Là, ça faisait deux ans que je n’avais pas été là. J’y avais été il y a deux ans et puis j’avais attrapé le Covid là bas en France. Du coup, pendant deux ans, je suis restée dans mon petit paradis. Et là, j’y suis retournée il y a deux mois. À chaque fois que j’y vais, c’est la corvée. Franchement, je déteste.

Des fois, j’ai mes amis là bas, il me dit « Tu veux pas revenir ? » Je dis « Mais t’es folle, jamais. » Ou alors vraiment c’est parce qu’il m’est arrivé un truc grave dans ma vie et que j’ai pas d’autre choix. Mais sinon, non. J’ai laissé en France mes deux enfants. J’ai un grand garçon avec deux petits enfants et puis le petit dernier. On communique au téléphone. Après, on est à deux heures d’avion, on n’est pas non plus loin. Mais la France, ça ne me manque pas du tout. Et puis, quand je vois ce qui se passe en ce moment, encore moins. Vraiment, je n’ai aucun regret.

L’école portugaise

Une amie lui a dit :  » Quand on est arrivé, on s’est posé la question si on allait les mettre à l’école française. Ils vont quand même aller à l’école française, on préfère patati patata ». Elle me dit « Quand la petite dernière est née au Portugal, ils ont été dans cette réflexion de « Si on la mettait tout simplement à l’école du coin ? » Elle dit « Si tu savais, Caroline, la différence qu’il y a. Tu sais que mes enfants qui vont à l’école… » Elle me dit « Je vois le programme des enfants que les enfants suivent à l’école portugaise, ils sont plus en avance, ils apprennent plus de trucs que moi, mes enfants, ils apprenaient en France. »

La santé au Portugal

Alors, pour la santé, moi, quand je suis arrivée, je suis arrivée un peu comme beaucoup de Français, avec des a priori. En me disant « Oui, on est mal soignés au Portugal. » C’est ce qu’on entend quand on est en France. « Oui, on est mal soignés patati patata. »

Alors, que non ! Au Portugal, si vous avez les moyens de prendre une assurance, quand vous tombez malade, vous vous êtes pris en charge entièrement. Après, vous voyez, moi, j’ai une assurance. Là, j’étais chez le médecin, chez le spécialiste. Là, j’ai payé 15 €. J’ai fait une radio des poumons la semaine dernière, j’ai payé 7,50 euros avec ma carte mutuelle que je paye.

Déjà, moi, je ne suis pas depuis que je suis là, pour ainsi dire, je n’ai jamais été malade. Donc déjà, ça aide un peu. Alors que quand j’étais en France, j’étais malade régulièrement. Mais en fait, si on doit aller voir le médecin standard, je paye le médecin. Ça me coûte 15 euros. Et puis voilà, ça me coûte, c’est sorti de ma poche et puis c’est tout. Et puis, si j’ai des spécialistes, j’ai une petite mutuelle qui couvre en toutes parties ou tout en partie.

Moi, nous, on est inscrits dans un petit centre médical local où il y a toutes les spécialités. Vous avez l’ophtalmo, la gynécologie, le cardiologue. Il y a toutes les spécialités. On est inscrits chez eux, ils connaissent notre dossier. On a besoin de voir l’ophtalmo, on a besoin de faire ceci, on a besoin de faire cela. Moi, je fais tout ici. Je fais tout ici. Tout, tout, tout. Franchement.

La sécurité au Portugal

En tout cas, la qualité de vie qu’on trouve ici, au niveau de la sécurité, c’est juste incroyable. Tu vas à Lisbonne, tu vois des choses à Lisbonne que tu pourrais jamais, jamais voir ailleurs. Dans le métro à Lisbonne, tu vois des choses que tu pourrais jamais, jamais voir à Paris. C’est juste pas possible.

Par exemple, vous avez des femmes ou des jeunes filles qui peuvent être en tenue un peu légère ou en mini jupe ou en short ou quoi que ce soit, sans se faire agresser. Des fois, je me balade à Lisbonne et je vois les femmes un peu en mode « Ouais ». Franchement, c’est des trucs, jamais, jamais tu pourrais voir un truc comme ça à Paris. Jamais. Jamais.

Même le soir à Lisbonne. Sans se faire agresser. Même le soir, même le week end. Oui, mais c’est même pas la peine. Tu as des petites nanas avec des petits shorts et tout ça. La sécurité ici, dans un pays, c’est quand même un vrai plus. Moi qui ai habité Porte de la Chapelle, je vous dis pas Porte de la Chapelle, les tentes, les migrants et tout ce qu’on a vécu ces dernières années, l’insécurité, on peut dire qu’on l’a connue. Quand vous voyez que vous vivez ici, …

Contente de votre maison d’hôtes haut de gamme?

Au total, je ne regrette pas. En tout cas, pour l’instant, je suis contente d’avoir fait le choix de venir ici. Jamais, grand jamais, je ne ferai marche arrière. Ça, c’est clair. Je regrette presque de ne pas l’avoir fait plus tôt, honnêtement. À un moment donné, je m’étais posée la question, à un moment donné, je me suis dit « Mes enfants, ils n’ont pas fini leurs études. » Mais en fait, je n’aurais pas dû me poser cette question là. J’aurais dû faire les choses… J’aurais dû peut être faire les choses plus tôt. Mais bon, après, c’est comme ça. Ça s’est fait.

On peut même venir à 20 ans. Oui, mais là, par exemple, justement, il y a 15 jours, j’ai eu un petit couple de Français qui sont installés… Lui, il est d’origine tunisienne ou marocaine, je ne sais plus. Elle est française. Un petit couple super gentil. Ils ont quoi ? Ils n’ont même pas 25 ans tous les deux. Ils travaillent tous les deux à Lisbonne. On en parlait avec eux parce qu’ils travaillent dans une grande société. Parce que Télé-performance, tout le monde dit « machin, truc bidule ».

Et en fait, j’étais très étonnée. C’est qu’en fait, ils sont super heureux de la vie qu’ils mènent. Ils disent : « on a une vie simple ». C’est sûr qu’on n’a pas des salaires exorbitants, mais d’un autre côté, on dépense tellement moins d’argent que quand on était en France. Ils disent, on vit simplement, on mange plus simplement, on a moins de dépenses, on a plus de plaisirs et d’activités gratuites ». Et du coup, elle me dit « En fin de compte, j’ai une qualité de vie que je n’avais pas du tout en France ». Je suis sûre qu’ils n’ont pas 25 ans tous les deux. Donc, tout est faisable.

Les mauvaises raisons (pour venir ici) , c’est la fiscalité. Voilà. Pour moi, je pense qu’il y a le Portugal, en dehors de la fiscalité, il a tellement de choses à offrir, tellement de choses. Déjà, la qualité de vie. Et puis, les Portugais, ils sont juste super sympa. Moi, j’adore vivre ici. Les Portugais, ils sont d’une générosité ! Moi, j’adore vivre ici. »

Voila c’était Carole avec sa maison d’hôtes haut de gamme. Retrouvez la en vidéo ici et dans notre Lettre « Travail au Portugal » ici.

Si vous pensez « Entreprendre ou Travailler au Portugal » cette Lettre sera indispensable et très, très utile pour vous.

A bientôt.

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