Le Portugal : L’Algarve OK, tout le monde connait, Lisbonne et Porto OK, tout le monde y va. Et puis il y a les plages, le surf, etc.. Mais il y a aussi un Portugal secret à l’intérieur du pays. Un Portugal oublié, perdu pour différentes raisons.
Le Centre et le Nord sont un peu montagneux, pas beaucoup avec une moyenne de 400 m mais avec des vallées qui sont des coupures profondes. Avant la création des voies rapides et des autoroutes lorsque le Portugal est entré dans l’Europe, ces régions étaient très enclavées et bien difficiles d’accès. Avant la modernité, il y avait pourtant beaucoup plus d’habitants. Dans notre village il y avait une école avec au moins 30 ou 40 enfants. Actuellement il n’y a plus d’école et très peu d’enfants. Il n’y a plus de travail non plus.
L’agriculture ancienne dans cette campagne
Ici il n’y a pas de grandes étendues plates, les collines sont pierreuses et ingrates. Alors autrefois, les portugais du centre ont mis en valeur toutes les petites vallées, les vallons, les creux. Ils ont construits des murs, des barrages pour retenir la terre et l’eau. On appelle ça en France, dans le Sud qui a les mêmes conditions, des restanques. Voir ici. ou ici aussi
Voila des images en France.
Ici il y a surtout de vrais barrages en murs de pierres dans les vallons. Un énorme travail, très bien fait, très solide.
et ainsi tout le long du vallon, il y a de petits champs allongés entre leurs murs de pierres. Chaque m2 est utilisé dés lors qu’il peut retenir la terre. C’est un immense travail qui a été fait autrefois, à la main bien sûr.
Nous allons faire ensemble une petite promenade dans un coin oublié de notre village, une petite vallée qui sombre dans l’oubli. Une exploration avec les enfants un Dimanche de Janvier, plein de soleil.
Ma vallée perdue
Les champs en haut sont encore utilisés, plus en bas l’oubli commence. Les ronces envahissent tout et la vallée devient secrète.
Les oliviers sont partout autour et par contre eux sont toujours récoltés. Ce sont des arbres anciens, jamais traités, jamais arrosés, quasi sauvages. Leur huile d’olive est merveilleuse. Un trésor caché comme tous les trésors.
La rivière oubliée
Le fond de la vallée donne sur un vrai mur. Tout envahie de ronces nous n’avons vu que sur « Google Maps » qu’il y avait une rivière qui se heurtait à ce mur et faisait une boucle surprenante. Le tout perdu, caché, oublié. Plus personne n’y va, c’est le paradis de la faune sauvage, des sangliers.
Avec les enfants, exploration, on passe les ronces ! Coupées à la serpette !
Et on découvre la rivière oubliée.
Le fond de la vallée
Les hommes ont beaucoup travaillé ici
Partout des murs, des cabanes en ruine, des petits champs. Ici on a beaucoup travaillé une nature un peu difficile mais très belle. Tout est quasiment abandonné, aucun intérêt économique de nos jours.
Seuls restent les Eucalyptus, les grands arbres qui feront de la pâte à papier ! Mais ils poussent tout seuls, sont souvent coupés très jeunes, ne créent pas de travail. C’est le monde moderne, concurentiel qui laisse des parties entières du pays sombrer dans l’oubli. Et redevenir sauvages.
Et là haut en remontant de la vallée, c’est déjà le printemps ! En Janvier !
merci pour cette belle promenade à travers la nature, ici préservée.
Sublime
Envie d’arriver avec une beche et le sac à dos…
Il y a beaucoup de chemins de randonnée ouverts dans la Centre et très sauvages.
c ‘est très interessant et beau. Cela donne envie de faire des découvertes. Habitant Faro et randonneur j’ inscris cette région à mon programme
Oui, il s’agit de zones encore sauvages, arides, où la Nature a repris le dessus mais à découvrir très certainement lors de belles promenades, agréables, reposantes et où en famille ou entre amis on redécouvre l’harmonie simple avec la nature qui permet de se ressourcer assurément. Ces paysages ressemblent à s’y méprendre aux collines et vallées de la Basse Ardèche que j’ai bien connues et qui sont magnifiques aussi. ça donne envie de s’y rendre, dès que possible…
Le côté sauvage ressemble beaucoup au centre de la Corse, le maquis. Par contre les Corses ont su garder et entretenir de magnifiques bergeries… Merci JC pour cette belle ballade.
superbe, merci Jean Claude pour ces belles images, mais ça laisse un peu de nostalgie pour tout ce travail effectué par les anciens et qui sombre peu à peu dans l’oubli !!
La nature à l’état pur, merci pour ce bain de jouvence, vraiment envie de s’y perdre.
J’en ai le VTT qui frétille!… A bientôt
Le Portugal n’a pas échappé à l’abandon par nos jeunes qui était en quête d’une vie meilleure plus de travail et de confort plus d’activité et de loisirs . comme dans toute l’Europe les campagnes sont oubliés au profit des villes.
seulement que les mêmes qui on abandonné ces campagnes de leur enfance
viendront occuper les lieux si se n’est pas eux se sera leurs enfants ou petits enfants.
nous sommes a la croisé des chemins
assez des villes et de leur turbulence
les campagnes vont dans un avenir proche être repeuplés
et ceci grâce a vous et a votre intervention en nous fessant prendre
conscience ,en nous montrant tous ces beaux paysages les consciences vont s’éveiller.
Merci Jean Claude