Kevin et Bettina sont venus il ya deux ans au Portugal. Pour plein de raisons comme nous tous mais ils veulent d’abord trouver, retrouver un pays agréable à vivre. C’est intéressant de se rendre compte que des jeunes (ils ont à peine 30 ans) ont la nostalgie d’une France des années 50, calme et sûre. Bon, ce n’est pas trop de la nostalgie, c’est en fait une demande bien normale de personnes qui réfléchissent, on l’oublie facilement.
Et ils l’ont trouvé leur pays de rêve et leur petite ferme superbe aussi, au nord Portugal. Découvrez ainsi cette superbe région.
C’est toute une aventure fort belle à vivre avec eux dans cette vidéo et ici avec leurs mots. Lisez les, écoutez les, regardez les !
Transcription de la vidéo
Cet article va retranscrire des éléments importants de la vidéo qui est maintenant sur notre chaine YouTube. Nous aurons donc dorénavant et chaque semaine, une vidéo d’une activité, gérée ou créée par un(e) expatrié(e) au Portugal et une transcription du texte dans cette Newsletter même.
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- Leur transcription partielle sur la Newsletter dans le Blog Casa Vergao : C’est donc cette lettre que vous lisez à l’instant.
Ces médias sont accessibles à tous et en permanence.
Cet article
La transcription dans cet article est partielle, centrée sur les points les plus importants. Elle permet de lire vite l’essentiel, de savoir TOUT ce qu’il y a dans la vidéo. C’est pratique mais ne remplace pas la vision de la vidéo qui est un témoignage très fort.
Transcription de la vidéo : Une quinta au Portugal
Parlent Bettina, Kevin et aussi Filipe de Casa Vergao qui leur a trouvé la maison et qui est devenu un ami.
Pourquoi vous êtes venus au Portugal ?
Nous, on était à la recherche d’un bien surtout, d’un endroit où on allait retrouver des valeurs. Les valeurs, c’est la bonne entente, la famille, c’est à dire que les voisins deviennent un peu une seconde famille, ce qui se perd un petit peu en France. Après, nous, on venait du sud de la France. C’était une ambiance plus matérialiste.
On voit la différence, on se rapproche beaucoup de la nature, donc on n’a pas les mêmes attentes, ni envers les gens ni les gens envers nous d’ailleurs. Dans le Nord Portugal en tout cas, c’est là où nous sommes, où on a le meilleur témoignage, les gens nous ont acceptés avec une facilité et un plaisir. Les Portugais sont extraordinaires. On n’a pas vu beaucoup d’étrangers, en tout cas dans le coin.
Oui. C’est rigolo, on a souvent le même retour de gens… Parce qu’il y a beaucoup de Portugais qui sont immigrés en Suisse et tout, donc il y en a pas mal qui parlent français, mine de rien. Et qui nous expliquent qu’en fait, c’est assez rigolo, mais c’est un peu la France d’il y a une cinquantaine, une soixantaine d’années. Donc les retraités qui reviennent disent « On retrouve la France des années 50, 60 ».
On est de la vieille école. Oui, c’est vrai, mais c’est assez rigolo. L’éducation qu’on a eu de nos parents, qui ont aussi un certain âge, 50, 60 ans passés. Bizarrement, il y a des grands parents d’ailleurs qui, je ne sais pas, je pense qu’il y a dû avoir quelque chose avec ça. Et c’est vrai que ça ne correspondait pas, pas du tout. Moi, j’étais ancien policier à 30 ans, j’ai fait un burn out. Et un burn out qui a été très compliqué. C’est ce qui nous a amené à partir définitivement parce que c’était plus possible.
Vous êtes venus avec un certain capital ?
Oui. On a vendu la maison en France aussi. Oui, complètement. C’était le but principal. On avait un objectif et une fois que l’objectif financier a été atteint, on a pu partir et acheter.
D’ailleurs, je trouve que ça s’est fait très, très rapidement. On était même étonnés de la réactivité avec laquelle on a trouvé. Et puis aussi de la réactivité de Filipe. Dès qu’on lui disait quelque chose, il nous trouvait tout de suite. Prise en charge des dossiers et tout. Bref, c’est comme tout le reste ici. Ça a toujours été rapide, précis, jamais de problème. Tout s’est fait vraiment facilement.
Il fallait changer quelque chose. Oui, sinon il y a le Covid aussi, ça nous a décidé, on a dit « Allez ».
Il y a une espèce de crainte aussi qui se fait. Mais les jeunes maintenant sont un peu plus libres dans la tête. Et puis, en fait, tout va avec son temps. C’est à dire qu’il y a Internet qui nous démocratise. Moi en l’occurrence où je travaille, donc dans la crypto monnaie, tout ça, toute la finance. Il y a plein de petites choses qui se démocratisent.
Les jeunes, ils ont envie de plus en plus de tout découvrir et ils se rendent compte qu’ils n’ont pas trop le choix parce que très clairement, derrière, c’est soit un métier qui généralement correspond pas ou mal payé, il y a des valeurs qui se perdent là dessus, soit on fait en sorte de sortir un peu de ce cycle.
Le message que j’ai à passer surtout, j’ai entendu ça toute ma vie, c’est que l’herbe, elle est plus verte ailleurs. Il faut arrêter de dire que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Là où on se trouve, là où on apprécie les choses, où on prend du plaisir, c’est là où tout se passe, où on sera le plus heureux. Il faut accepter des fois de changer de cadre, même si on vous dit ou tout le monde vous dit…
Il ne faut pas avoir peur de changer de cadre. La peur, c’est irrationnel au possible. On croit toujours qu’on va mourir si on sort du cadre, qu’on perd notre travail ou quoi que ce soit. Tout ça, c’est faux. Surtout, au contraire, il faut, si on veut réussir à faire quelque chose, il faut sortir de tout ça.
Complètement. Même si on rate un peu, ce n’est pas grave. Ça fait même partie de tout, de la vie. C’est le chemin de la vie, c’est ça ? Si on ne rate rien, on ne réussit rien. Généralement, c’est comme ça que ça marche. C’est comme ça qu’on apprend aussi, de nos erreurs. C’est vrai.
Moi, j’avais une envie, c’était d’apprendre une autre langue. J’avais cette envie d’apprendre et c’est vrai que vrai que je me suis dit « Non, j’ai pas envie de rester en France ». Pas forcément. Lui aussi, il avait envie de partir aussi. On a dit « Voilà, on essaye et on n’est pas perdus. On a toujours notre famille qui est en France si jamais ». On n’a pas encore d’enfants.
Difficile de partir de France ?
Il faut quand même un petit peu de courage, c’est vrai. En fait, il n’y a pas à avoir peur, mais de partir de son pays principal, surtout d’apprendre une langue, de sortir de sa langue maternelle sans rien savoir, ni de l’endroit, ni du pays, ni quoi que ce soit. En fait, on s’en fait tout un plat, mais c’est vrai que ça se fait petit à petit et là, on a le temps d’apprendre. On est autodidactes, on apprend tout.
Franchement, ici, il y a tout à faire. Comme ça a été dit tout à l’heure, il y a tout à faire et je pense vraiment, il y a un potentiel extraordinaire, que ce soit en termes de finances ou même d’épanouissement même du travail, je pense encore plus. Sans hésiter.
Mais pour être franc, moi, c’est vrai que depuis que j’ai le sentiment de liberté de travailler pour moi, je pense que tout le monde peut travailler pour soi même et réussir à faire de belles choses ici. Démarrer un truc de fou, à la même place. Oui, bien sûr. Mais en plus, à un moment donné, il faut être franc, bien sûr qu’ils ne sont pas payés des milliers d’euros. En dehors du fait que c’est comme ça qu’on commence, c’est surtout que la vie, elle est aussi moins chère.
Donc, il y a tout un rapport avec ça aussi, toute une comparaison à faire. C’est à dire que oui, en effet, ils ont des salaires moindres, les maisons sont plus belles, sont plus grandes, à un prix quand même un petit peu plus bas, il faut l’avouer aussi. En tout cas, à un moment où on est arrivé, maintenant, je ne connais pas trop la tendance, mais c’est sûr là dessus. Et le peu avec qui on a parlé, je dirais, ils ont une qualité de vie, ils ont les jardins, ils ont les poules, ils ont les légumes frais. C’est vrai que ceux avec qui on en a parlé, ils nous ont quand même validé.
Filipe : C’est le cas de la nouvelle génération, même des franco portugais. La génération qui avait émigré en France, aujourd’hui n’ose pas revenir au Portugal. Leurs enfants, ce qui était mon cas à moi, par exemple, ont franchi le cap alors qu’on n’a jamais vécu ici.
Ce que le Covid a aidé aussi par rapport à ça, c’est qu’on donne moins de valeur à l’argent. On se rend compte que finalement, il vaut mieux la qualité de vie. Finir le mois peut être plus difficilement, mais avoir une qualité de vie du jour au jour plutôt que de dire « On cravache pendant onze mois pour avoir un mois de vacances ».
Ici, on profite du jour tous les jours. Je crois qu’en France, ils finissent mal les fins de mois.
Non, mais ce que je veux dire, c’est que je sais que la mentalité portugaise en France, c’est les gens qui ont travaillé pendant onze mois comme des acharnés et on ne profite pas d’un mois au final. Ça, c’est bien vrai.
Ils avaient toujours tendance à penser qu’au Portugal, les gens, les pauvres, ils ne vivent pas bien, ils ont pas d’argent, mais si au Portugal, ils vivent bien tous les jours de l’année. Tous les jours, ils vont aller au restaurant, tous les jours, ils vont aller prendre un café au bistrot. Tous les jours, ils vont sortir.
Chose qu’on ne fait pas en France et qu’on se dit qu’on garde tout pour le faire un seul mois alors que non, il vaut mieux vivre la vie de tous les jours que de vivre un mois par an. Et c’est pour ça que la nouvelle génération commence plutôt à se baser sur ça.
Filipe : Le fait de voir Kevin et Bettina, de vouloir retrouver de la terre, pas forcément être autonome, mais de vivre le jour le jour et de profiter de ce moment présent. Qu’on soit bien ou moins bien financièrement, mais on vit tous les jours au Portugal. Je sais qu’en France, quand je vais en France, j’allais au restaurant peut être une fois par mois avec la famille pour me faire plaisir. Ici, je pense que je mange plus souvent au restaurant qu’à la maison.
Par exemple, ne serait ce qu’ici à la Taverne, quand on voit un plat complet, que ce soit vin, que ce soit café, vraiment un plat complet à 10 €. À 20 € tous les deux, on a mangé. Et puis, ils te servent avec la banane, le sourire, on rigole. On a l’impression de manger en famille, vraiment. C’est ça, c’est bon.
Ils sont gentils comme tout. Nous, on a choisi aussi d’être dans la nature, mais c’est vrai que moi, je ne sais pas comment les gens y font maintenant pour habiter dans une ville. Je veux dire, ici, on respire vraiment la sérénité. Je pense qu’au Portugal, c’est ça qu’on est venu chercher aussi. Peut être qu’en France, on aurait pu l’avoir, mais c’était une autre énergie.
La sécurité ?
Et vous êtes là, isolés dans une maison, il y a un problème de sécurité éventuelle ? Non.
Une grande, vraiment très grande sécurité. Pas du tout peur. Vraiment, c’est ce que mes parents me disaient au départ et pas du tout. Je me suis jamais sentie aussi en sécurité. Et on n’a jamais vu aussi peu de policiers. Alors pour moi qui l’a été, c’est vraiment un plaisir. J’ai rien contre eux, mais je suis très content d’en voir le moins possible.
Et il faut être franc dans le Nord, combien de fois on a laissé la voiture ouverte en ville. Combien de fois ? Je ne sais même plus ce qu’on a fait. On avait laissé un truc, on avait oublié les clés dessus. Des trucs incroyables que même pas en rêve, j’aurais fait ça en France. Donc non, très clairement au niveau sécurité, on est très bien, il n’y a aucun problème. Y compris dans une maison isolée dans la montagne. Complètement.
Tu pourrais rester toute seule ? Oui.
Au départ, on a toujours une petite appréhension. Oui, une petite appréhension, mais surtout avec l’oral, parler, que dire ? C’est à dire que s’il se passe quelque chose, comment on va faire ? Il nous est déjà arrivé d’avoir une panne avec la voiture, on se dit « comment faire ? » Et en fin de compte ça s’est passé tout seul. Avec la banane, alors qu’on venait d’avoir un problème avec la voiture. Tout a été pris en charge, ils nous ont aidés pour tout, ils ont été super.
C’est des choses comme ça que je trouve extraordinaires. Mais franchement, on trouve ça nulle part ailleurs. Maintenant, on n’a pas fait beaucoup d’endroits, il faut être franc.
Moi, je dis qu’on n’a jamais été aussi heureux. Oui, ça oui. Tout le temps, les petits problèmes du quotidien, on les accepte plus facilement. Si tu es déjà pas bien, si tu es déjà de mauvaise humeur constamment et qu’en plus, tu tombes en panne, c’est la goutte d’eau qui fait tomber en détresse.
On relativise beaucoup plus facilement parce qu’on est bien.
C’est exactement ce qui s’est passé. D’ailleurs, même la voiture, qu’on a achetée ici à un concessionnaire, est d’occasion. Quand elle est tombée en panne, il a pris directement tout en charge, limite à venir nous chercher et tout. Il nous a même ramené la voiture jusqu’ici. Une fois avec l’ancienne voiture, l’ancienne voiture française au tout départ, pareil, on n’avait pas de deuxième voiture. Alors au lieu de nous louer une voiture ou quoi que ce soit, il a dit « pas de problème ». Moi, je l’avais amenée, il nous a ramené en voiture. C’est quand même extraordinaire. Pour repartir ensuite lui bosser, c’est du jamais vu. Ça, c’est vraiment ça. C’est quand même extraordinaire. Donc voilà. Ok. Merci.
Le plaisir qu’il y a de retrouver ça, moi, je trouve ça génial. Surtout qu’en fait, c’est très permissif ici. C’est vraiment la bonne franquette. Les marchands et tout, il n’y a pas ce sentiment de soit se faire avoir ou forcément que ça vienne avec l’argent. C’est vraiment du plaisir.
C’est sûr, partout que ce soit en France, au Portugal, partout, on peut se faire avoir. Il faut faire attention. Il y a encore l’esprit de troc. C’est vrai. Ici, beaucoup plus troc où il n’y a pas forcément besoin de payer. C’est ça, exactement. C’est ce qui s’est passé.
Moi, j’avais acheté une machine, un petit tractopelle, mini tractopelle d’une tonne et à un moment donné, il tombe en panne. J’appelle les deux amis qui étaient venus faire la cuisine, qui maintenant sont de très, très bons amis, qui viennent avec leur cousin qui, lui, était en train de travailler au garage, qui vient faire le travail, enfin, m’aider.
Il a dit « Je viens après le travail. » Donc moi, j’ai préparé un petit apéro. Tout de suite, la journée même, ils sont venus, ils ont travaillé quoi ? Deux heures peut être ?
Deux heures au moins pour trouver la panne, faire tout ce qu’il y a à faire. Et à la fin, « on va au moins vous dédommager, vous payer ».Je dis « Écoute, dis moi, parce que ton cousin quand même, il a bossé. C’est normal ». C’est normal, mais vous nous avez préparé l’apéro donc rien du tout.
On est maintenant très bons amis, mais on ne les connaissait pas à ce moment. C’est rigolo, ils ne cherchent pas derrière à faire des plus-values, ne serait que financière ou quoi, c’est vraiment avant tout la confiance et le plaisir qui va avec. C’était vraiment top.
Là, vous êtes installé, c’est votre chez vous maintenant ?
On est français, mais maintenant…On est plus portugais que français. On a même le maillot et tout. On a tout de chez tout. On se fait rentrer dans l’intimité.
On a vu, tout le monde est heureux. Non, c’est vrai qu’on y pense en plus en ce moment, mais très clairement, oui, le but, c’est d’avoir des enfants ici et puis surtout qu’ils parlent deux langues et qu’en plus de ça, double nationalité, tout ça.
Jusqu’à présent, le Portugal nous le rend bien. On a bien donné aussi, on a bien rendu tout ce qui se passe. C’est un peu mérité. On a fait tout ce qu’il y a à faire. On s’est très bien entendus avec tout le monde.
Et le climat ici au Nord ? Le Nord polaire du Portugal !
Oui, 40 degrés à l’ombre, on s’est retrouvé en décembre en train de faire une raclette sur la terrasse en train de mourir de chaud, mais non, ça va.
Après, ça dépend. Il y a des moments, c’est vrai qu’il pleut beaucoup et il y a des moments, il fait vraiment très beau alors qu’on est en hiver et que justement, on se fait une raclette dehors. C’est ça.
Non, mais là, jusqu’à présent, nous, on est très contents. C’est, je dirais, un petit peu un microclimat. Oui, mais c’est surtout beaucoup plus tempéré que dans le Sud de la France. Du coup, on a de la pluie, on a du beau temps, on a de l’eau. C’est pas que sec. On le voit, les arbres sont extrêmement verts.
Là, on a planté plein d’arbres fruitiers. Oui, on a mis 58 arbres fruitiers. Oui, à peu près. Un peu comme ça. De tout. Tout ce qui est possible avec ce jardin. Avec les poules qui vont en dessous du verger.
Ça n’aurait pas été possible à faire en France. C’est vrai. Le terrain, déjà, pour avoir un terrain comme ça, c’est comme un miracle… Même la facilité de faire les choses sans forcément qu’il y ait une réglementation, sans forcément avoir besoin de faire les demandes pour tout ça, ne serait ce que la serre et tout, il y a pas eu de problème, il n’y a pas eu de soucis là dessus.
On fabrique les choses nous même, beaucoup plus. Alors qu’en France, on est beaucoup plus à aller acheter la chose a déjà faite.
Non, il y a des facilités ici. Oui. Aller à la scierie pour chercher du bois. Ça, on va à la scierie, on achète le bois et puis c’est bon, on construit.
Et pour la santé ?
Au centre de santé, moi, c’est facile. Comme je suis diabétique, j’ai besoin de. soins. En fait, en France, j’avais une pompe à insuline avant et quand je suis arrivée, malheureusement, elle n’existe pas encore ici. Donc je suis repassée aux piqures d’insuline. Maintenant, je suis à quatre piqures d’insuline par jour. Du coup, je vais simplement au centre de santé et je dis ce que j’aimerais et on me fait une ordonnance.
On est bien d’accord, en termes d’administratif, c’est quand même beaucoup, beaucoup plus simple ici en termes de santé. J’ai juste à signer un papier.
Moi, je reçois des papiers comme quoi « venez faire une (analyse spéciale)».C’est ça, exactement. On m’envoie des papiers, justement, pour prendre soin de ma santé alors qu’en France, jamais je n’ai reçu des choses comme ça. Ils prennent même rendez-vous d’avance pour moi. Et ensuite, on reçoit l’avis qu’il y a un rendez vous.
C’est quand même assez impressionnant. Moi, je trouve que, vraiment, je suis beaucoup mieux prise en compte en tant que diabétique, alors qu’en France, c’était moi qui devais aller faire les actions de suivi.
Puis la facilité de faire les ordonnances. Pas besoin de prendre un médecin sans arrêt. Il suffit juste de déposer un papier au centre de santé et revenir pour l’ordonnance.
C’est tout. Si j’ai besoin vraiment d’avoir un diabétologue qui me suit, j’ai aucun souci. À l’hôpital, j’ai un diabétologue qui me suit. Je n’ai pas de problème.
Je fais mes ordonnances à chaque fois. C’est quelque chose qui me marque énormément. Et puis comme ça, au moins, ça permet vraiment d’avoir un médecin. Comme moi, j’avais connu encore en France quand j’étais beaucoup plus jeune. Moi aussi, quand j’étais petit. Mais après, ça s’est perdu et c’est un peu dommage. Après… C’est comme ça.
Filipe : Sur Porto, sur Braga ou sur Lisbonne, on n’a pas forcément tout de suite un médecin de famille. Ils sont surchargés un peu comme partout. Mais c’est pour ça, que parfois, on se dit « Si on part dans un milieu plus rural, on va être moins accompagné, moins suivi. » Alors que c’est le contraire !
Pas autant de médecins, mais il y aura suffisamment de médecins pour la population qu’il y a. Sur plein de services, on est parfois même mieux suivi en étant loin de tout qu’en étant directement en plein cœur des centres villes. C’est assez contradictoire, mais c’est vrai.
Filipe : Moi, dans mon village, j’ai eu tout de suite un médecin de famille et la plupart des personnes qui sont dans les villages ont des médecins de famille. Ceux qui sont dans les grandes villes, c’est plus compliqué.
Le fait d’être dans des zones à faibles densités, il y a des bénéfices par rapport à ça, c’est qu’on est quand même plus facilement suivis. C’est clair.
Là dessus, on n’a pas ce souci. On n’a pas à avoir peur de se dire « Tiens, on va au milieu de rien ».
Bettina : C’est vrai que moi, avant de partir de France, j’étais vraiment stressée. Tout ça, c’était mon gros caillou. C’était la grosse limite. Et au final, pas du tout. Complètement. Mais en plus, quand on y repense, on se dit « C’est un peu bête de penser ça parce qu’on ne vient pas non plus dans une grotte. » Je veux dire, c’est un pays quand même qui est assez connu maintenant pour avoir de très bons médecins, un très bon système de santé.
Et beaucoup mieux suivi qu’en France. Pour moi, il y a un suivi beaucoup mieux qu’en France. Largement, clairement. Je n’ai pas peur de tomber enceinte et de ne pas être suivi. Je sais que je serai bien suivie.
Il n’y aura pas de souci. Non, mais ils s’investissent vraiment. C’est ça qui fait surtout plaisir.
Même moi, j’ai eu un problème à l’oreille il n’y a pas longtemps. On s’était loupé sur l’heure de rendez vous parce que des fois, les chiffres en portugais, des fois, il y a des petits soucis là dessus de compréhension. Et le médecin nous a pris quand même. Il nous a pris quand même en charge alors qu’il était un peu overbooké entre deux patients et tout. Je ne dis pas que ça ne serait pas arrivé en France, ça m’est déjà arrivé, mais c’est quand même assez rare. Des cas assez rares.
Des super voisins, on peut discuter, on se dit bonjour dans la rue. C’est quand même assez extraordinaire ce qui nous arrive ici. On connaît maintenant tous les gens du coin, tous, en deux ans, ce qui est quand même relativement rapide. On mange à un petit restaurant, comme ils appellent ça, la Taverne. Il y a une petite taverne dans le coin qui est extraordinaire. Ils sont gentils comme tous. C’est une seconde famille.
On sait que si on a besoin de quelque chose ou quoi, ils seront là. Ils ont toujours été présents. Et maintenant, on commence à se débrouiller en portugais.
Le Portugal, vous le connaissiez ?
Pas du tout. On n’y est jamais allés, on n’a jamais voyagé. Zéro, rien. C’est grâce à Filippe qui nous a fait découvrir tout ça, qui nous a mis en confiance, plus qu’en confiance d’ailleurs, qui nous a permis d’avancer et de comprendre qu’en effet, là dessus, il est très rassurant. Il valide tout ce qui se passe au Portugal. Il nous a dit tout ce qui était vrai et ce qui se passait vraiment.
Parce qu’on voit beaucoup de choses sur Internet qui ne sont pas vraies. Qui viennent des sites français, c’est un peu triste, mais c’est comme ça, et qui ne valorisent pas le Portugal à sa juste valeur, ne serait ce que… Le vin. Le vin. Première chose en tant que Français, c’est la première chose à laquelle on pense. C’est vrai. Le vin, il est très bon aussi au Portugal. Moi, j’aime beaucoup. La nourriture, les restaurants qui sont extraordinaires, les gens qui sont extraordinaires.
Quand on arrive au Portugal, on prend des kilos. Oui.
Et des histoires, on en a plein parce qu’on a eu des soucis un peu comme tout le monde, les gens ont été extraordinaires. N’importe quel travailleur qui venait, c’est eux qui nous offraient du vin ou ils nous offraient des fleurs alors que…
C’est ça, c’est incroyable. On est resté vraiment… La routine n’est pas la même. Non, pas du tout. Ça, c’est aussi le Portugal du Nord.
Le centre, ce n’est pas l’Algarve. Non, on a entendu justement… On va pas t’offrir des fleurs quand t’ arrives. Non, c’est clair. C’est vrai. Il y a peut être plus de touristes aussi qu’en Inde. Oui, c’est peut être… Ça n’a rien à voir. Non, c’est clair, c’est totalement différent.
Mais en effet, ici, depuis le début, c’est une grande famille.
Est ce qu’il y a beaucoup de Français ici dans le coin ?
Nous, on n’en a pas rencontrés de masse. On nous a dit qu’il y en avait beaucoup de français, belges, hollandais. Hollandais, on en a vu quand même. Le belge aussi au restaurant qu’on a vu il n’y a pas longtemps. C’est rigolo. Après, on sort quand même un petit peu. On ne fait pas des soirées ou quoi que ce soit, mais je veux dire, on sort à l’extérieur pour ne serait ce que discuter. On va au restaurant à côté, on a d’autres petits restaurants dans le coin super où les gens sont extraordinaires.
Pour l’anecdote, ma mère, moi, elle était espagnole. Elle parle aussi français, bien entendu, sans problème, elle est espagnole. Et c’est vrai que l’Espagne et le Portugal ont eu des bisbilles pendant un temps. Donc, elle avait un petit a priori avec le Portugal et elle est venue au restaurant avec nous. Les gens ont été tellement extraordinaires. C’était son anniversaire. Ils lui ont fait un gâteau la veille alors qu’on avait demandé, mais on s’était pris un peu tard. Adorables. Ils lui ont chanté « Joyeux anniversaire ». Même le jeune serveur lui a chanté « Joyeux Anniversaire » et tout. Elle avait les larmes aux yeux, ce qui est déjà assez rare. Et du coup, ils sont prêts presque à venir au Portugal parce que ça a été extraordinaire.
Votre projet au début, quand vous avez voulu partir, vous aviez envie de faire quoi ?
De la terre. C’est ça. De pouvoir être un peu plus autonome vis à vis de la nourriture. Ça, c’était un premier gros point pour nous qu’on souhaitait. Donc, on le fait, petit à petit revenir à la nature. Après, on a deux chiens, un chat. On est fans des animaux et donc on avait une certaine notion d’autonomie, de survivre si tout merde trop.
Je ne suis pas survivaliste, mais on est obligé d’être un peu plus autonome. Oui, ça, c’est vrai. Ça, on avait envie de le faire.
Moi, j’apprends à faire du vin. Il est très bon. J’en suis très contente. On apprend à faire les choses et puis c’est pas grave si on se trompe.
Est ce que tu l’aurais pu le faire en France, à ton avis, ou alors ça aurait été moins facile ?
Trop compliqué. Ne serait ce que le prix des choses. Ça, c’est vrai qu’il faut être franc. Au Portugal, à la différence, en effet, on le sait très bien que le prix des choses est quand même pas mal réduit par rapport à la France C’est deux pays différents, donc on peut pas parler de comparaison là dessus, mais c’est quand même le cas. Mais surtout, en dehors de ça, les gens vous accompagnent constamment. Ça, c’est assez impressionnant. À chaque fois qu’on a eu besoin quand on pose une question, on va bien nous répondre et gentiment ici, alors que peut être en France, on va se faire…
Je te rappelle quand on a acheté la tondeuse. Là, un truc vraiment bête, mais alors là, ça a choqué. On achète une tondeuse à Brico Marché qui est à Fafe, et à la sortie, on avait acheté la tondeuse avec l’huile spécifique. Mais ce n »était pas la bonne huile. C’était une huile pour tronçonneuse, donc on n’était pas sûr et tout, une deux temps.
On l’a mis dans la voiture. Le vendeur nous course après, alors qu’on venait de tout payer, vient à la voiture et nous parle en portugais, nous dit que non, non, non, ce n’est pas cette huile. Ce n’est pas la bonne huile pour cette tondeuse. C’est une autre, je vais vous montrer et tout. Je n’aurais jamais vu ça en France. Non, ça, il faut être franc. En tout cas, dans le 06, là où on a vécu.
Très clairement. Il y a un côté communautaire ici qui est extraordinaire. Tout le monde s’entraide. On a aussi rencontré deux plombiers, deux personnes qui nous avaient fait la cuisine. Extraordinaire aussi. Dans le coin, c’est vrai qu’ils ne cherchent pas en plus à prendre plus d’argent ou quoi que ce soit, plus à prendre du plaisir avec les gens avant tout. C’est ça qui est assez étonnant. On s’aide. On prend du temps. Oui, c’est ça. Et puis du coup, on fait un apéro. C’est comme ça qu’on se fait des amis. C’est chouette.
Et puis, ils nous ont donné du gibier, ces deux chasseurs. Ils ont donné du gibier alors qu’ils nous expliquaient qu’ils ne donnaient même pas leur famille. Comme quoi, l’intégration, ça s’est fait.
Après, on a une facilité là dessus parce qu’on a de bonnes énergies, on a toujours le sourire, on aide toujours tout le monde, on fait ce qu’il y a à faire là dessus. On minimise pas de payer les gens parce que très clairement, déjà que c’est vrai que sur certaines choses, c’est quand même pas cher. Si on se compare un peu à la France, on se dit qu’on peut mettre quand même 10, 15, 20 euros de plus en fonction du travail qui est fait. Il faut être franc, le travail est très bien fait. Tous les gens bossent super bien.
Quand on nous a monté la cuisine, à la fin, ils nous ont lavé toute la cuisine. Même les meubles. Tous les meubles. Ça, en France, on l’aurait pas vu. Ils sont venus installer, sans plus, sans rien. C’est des choses comme ça et il faut quand même respecter leur travail. Et même eux respectent plus le travail encore. Donc oui, là dessus, c’est top.
Parler portugais ?
Si je ne comprends pas quelque chose, maintenant, on a quand même les téléphones. Par ici, on trouve souvent quelqu’un qui est passé en Suisse ou en France et qui parle un petit peu français, mine de rien.
Pour être franc, nous, on a commencé avec une application de traduction style un peu Google Traduction. Ça a suffit largement pour comprendre ce qu’il fallait, pour apprendre en plus. Et puis, les gens sont super sympa. Du fait qu’on apprenne, ils cherchent à nous apprendre aussi pas mal de mots.
Ça va le portugais ? Oui, franchement, oui. Quand on a envie, c’est une langue latine, donc ça s’apprend très facilement. Même à l’écoute.
Oui, mais on dit juste que « Est ce que vous pouvez parler plus doucement, s’il vous plaît ? » pour qu’on puisse comprendre. C’est vrai que là dessus… On apprend direct avec les gens et ils sont super contents en plus qu’on fasse l’effort d’apprendre un peu, c’est normal.
C’est plus facile pour s’intégrer, mais c’est vrai qu’au début, on ne parlait pas du tout anglais. Mais que français. On est arrivé, on s’est dit «Bon, voilà, c’est nouveau ». On a tout appris sur le tas en autodidacte.
Votre projet, il n’est pas économique ici directement, tu travailles à distance ?
Moi, je suis autodidacte. J’ai commencé il y a deux ans, j’ai dans la crypto monnaie, la finance. Je travaille par le Web, forcément, par Internet. Et donc je gère mon propre patrimoine, tout mon investissement de base et je le fais gonfler, je fais ce qu’il y a à faire.

Connexion Internet via Starlink
C’est ça. On a quitté tous nos jobs en France, vraiment à 100 %. Lui, maintenant, il travaille là, sur Internet et moi, à côté. Justement, j’essaie de nous rendre plus autonomes.
Parce que le but, c’était pas de venir au Portugal pour rien amener. Le but, c’est quand même de s’investir. On est dans un pays qui, à la base, n’est pas le nôtre. Donc, de s’intégrer, d’aider les gens, ne serait ce que financièrement aussi, parce que c’est un peu le but. Notre projet premier et principal projet, c’était de venir au Portugal et d’acheter des biens immobiliers pour refaire de la location annuelle.
C’est peut être pas rentable au niveau de l’imposition, etc, mais c’était pas le but. C’était pour rendre un peu de bien au Portugais. Parce qu’actuellement, on sait très bien ce qui se passe au niveau de l’immobilier en location annuelle et c’est assez difficile pour eux. Donc le but, absolument c’est pour ça qu’on aimerait bien investir. Donc on a des petites idées là dessus. Ne serait ce que, par exemple, offrir un… Comment dire ? c’est offrir un mois de loyer, par exemple, par an aux gens qui viennent à la location, etc. On a des petites idées à droite, à gauche, mais c’est en train d’évoluer.
Le but, c’est bien entendu, il faut être franc, aussi gagner de l’argent, c’est un peu normal parce que c’est notre seul métier, entre guillemets. Mais derrière, c’est de pouvoir aider si on peut aider derrière. Mais bien sûr qu’on va le faire. Il n’y a aucun intérêt à ne pas le faire. C’est ça.
Revenir en France, même un peu ?
Ça fait deux ans qu’on est ici au Portugal. Kevin, ça fait deux ans qu’il me dit « Je ne veux pas retourner en France et je ne retournerai pas en France ». Non, non. Même pas. Non, mais la famille et tout, moi, il n’y a pas de problème, ils le savent. Après, le coin est tellement magnifique.
Ils viennent ici, eux, en vacances. Ils sont super heureux quand ils viennent et c’est vrai que non, je ne veux vraiment plus y retourner. Plus du tout. Même pas pour repasser la frontière, rien, zéro.
Du coup, je retourne toute seule, ce n’est pas grave. Quand elle va voir ses parents, elle y retourne toute seule !
Moi, c’est mon petit péché mignon, le fromage. Franchement, même ici, ils en ont quand même. Ce n’est pas pareil, ça, d’accord, mais c’est vrai que pour le reste… C’est peut être une opportunité pour quelqu’un. C’est vrai. C’est une fromagerie au fromage français. C’est vrai. C’est une fromagerie au fromage français.
Filipe : Le Portugal, quand on y goûte…C’est ça. On n’a plus envie de partir. J’ai souvent des clients qui venaient en disant « Au début, on ne va pas faire on va juste faire six mois à Portugal ou six mois en France ou juste l’été au Portugal et le reste en France. » Cette mentalité là dure très peu parce qu’ils finissent vite par faire huit mois à Portugal et quatre en France. Et à la fin, ils font 12 mois à Portugal.
C’est sûr, on est trop bien. J’ai le même truc que toi. Quand je rentre en France, parfois, pour raisons professionnelles, je suis obligé d’y retourner, je me rends compte que je suis en France dès que je sors de l’avion, dès que je franchis les portes de l’aéroport. Les gens qui s’insultent, les taxis qui klaxonnent. Le stress. Le stress qui existe entre les personnes. Ce côté où personne n’a envie de rendre service à personne, tout le monde se déteste, tout le monde crie.
Je pense que c’est l’ambiance générale. C’est des gens ne sont pas mauvais, mais c’est l’ambiance qui fait que tout le monde devient stressé, tout le monde devient… complètement stressé.
Et ça, on ne le ressent pas du tout ici. Parfois même peut être un peu trop cool. Moi qui suis dans le niveau administratif, parfois, les gens sont vraiment… On s’en occupe, on s’en occupe, ça peut prendre un peu de temps, mais on ressent vraiment que les gens sont cool ! Il y a toujours le temps pour aller boire un petit café, toujours le temps pour aller manger un petit sandwich, un petit croissant. Les gens prennent le temps de vivre. Les gens prennent réellement le temps de vivre. Et peu importe la situation financière, il y a toujours un ou deux euros dans la poche pour aller complètement. Ça, c’est vraiment des choses que je ressens ici, c’est que…c’est serein.
Moi, je te dis, pour mon diabète ici, je n’ai jamais été aussi bien équilibrée ici que quand je retourne en France. Dès que je retourne en France, c’est différent.
Il faut oublier un peu qu’on est français et on revient au calme. Et puis oui, d’ailleurs, nous, c’est la première chose qu’on dit à chaque fois. « Non, on est ici pour apprendre le portugais. »
Parce qu’en plus, ce qui est rigolo, c’est qu’en face, ils essaient de faire des efforts sur plein de choses et à chaque fois, on leur dit « Non, on est là pour chercher à parler de portugais, pour apprendre, pour s’intégrer. On n’est pas là pour se faire assister à tout. Le but, c’est justement de donner et de recevoir en même temps. » C’est vraiment les deux.
Si jamais il y a quelque chose qu’on n’arrive pas à faire, vous appelez Filipe. Comme d’hab. Mais c’est vrai, au début…Ça fait deux ans, on sait qu’on peut compter sur toi. Vraiment, tu nous mets une sérénité dans notre vie. Vraiment, on sait qu’on peut compter sur toi. La confiance là dessus, elle est absolue. C’est clair. On va en parler à chaque fois.
Que ce soit au niveau travail ou au niveau vie privée, les deux, il faut être accompagné aussi. Un peu. Complètement.
Je pense que grâce à Casa Vergao, Filipe, Jean Claude, tout le monde, ça donne quand même un confort, une tranquillité, une sérénité d’esprit, mine de rien, parce qu’on fait confiance. Et derrière, on est rendu au centuple, il faut être franc. Il faut parler un peu de financier aussi, ne serait ce que ce qu’on a payé pour faire tout ça. Ce n’est rien par rapport au travail que vous avez fait. Complètement. Moi, j’ai l’impression même pratiquement d’avoir abusé. C’est vrai, mais ça, c’est la réflexion française. Mais non, c’est vrai que c’est extraordinaire.
Et alors le prix de cette ferme, nous avons lu avec attention, mais mis à part que c’est l’équivalent d’un tout petit appartement dans Paris…. ça ne veut pas dire grand chose, car pour la même surface le prix varie d’un arrondissement à un autre. Merci
Voir ici et le résultat moyen est : Prix de l’immobilier au m² Paris Données SeLoger août 2023 Prix moyen au m2 : 10 078 € Prenez la surface que vous estimez pour un petit appartement disons 30 M2 par exemple, pas grand quand même donc faites le calcul c’est ça !
Super exemple d’intégration avec un dynamisme et une fraicheur de ouf, c’est ce genre de reportage qui réconforte ceux qui ont des projets similaires.
Bravo a Kevin et Bettina et bien sur, a Casa Vergao.
Dominique