Vous préparez votre retraite, votre transition, mais vous n’avez pas les moyens d’assouvir pleinement vos ambitions. Ou c’est peut-être votre premier investissement et vous voulez réduire au maximum les risques avant de réitérer l’opération, ou non. Quoiqu’il en soit, vous saurez à la fin de cet article, tout ce qu’il vous faut pour sereinement gérer le changement et trouver une maison pas chère au Portugal.
Synthèse et explications
Tout le monde le sait : ce qui compte dans l’immobilier c’est d’abord l’emplacement, puis l’emplacement et enfin, l’emplacement. Quelles sont les zones portugaises les plus abordables ?
L’immobilier au Portugal ne déroge pas à la règle et sans surprise, l’aire métropolitaine de Lisbonne, la capitale, reste la région la plus chère au Portugal pour l’achat d’une maison, chaque mètre carré coûtant environ 4200 €.
Alors si vous êtes prêts à faire une croix sur la métropole en faveur de votre budget, commencer par le Centre et l’Alentejo, les deux zones les moins chères, ainsi que les villes Evora, Elvas, Coimbra ou Aveiro sera un bon début.
Précieux Conseils pour négocier au Portugal
C’est sûrement cliché mais n’hésitez pas à négocier le prix de vente du bien immobilier que vous convoitez. Vous pouvez envisager une négociation entre 1% et 5% en fonction de la valeur du bien (% donné à titre indicatif).
Autre élément évident : si vous faites un crédit, prenez le temps de mettre en concurrence plusieurs banques afin d’obtenir la meilleure proposition. La majorité des banques portugaises accorde un prêt de plus ou moins 75% du prix d’achat pour les non-résidents, après cela dépend aussi, et bien évidemment, du profil et des garanties.
En tant que mandataire de recherche, Casa Vergao peut chercher et trouver pour vous le bien idéal et surtout négocier d’importantes baisses de prix. Casa Vergo ne se rémunère que sur un pourcentage de la baisse du prix obtenu.
Arnaques et Pièges à éviter
Malheureusement, comme partout, l’immobilier est un secteur qui attire des gens peu scrupuleux et le Portugal a son assortiment d’arnaques. Alors avant d’acheter ou d’investir dans un bien immobilier au Portugal, quelques précautions sont à prendre.
Assurez-vous d’abord que le vendeur est bien le propriétaire de la maison. Le Conservatoire des registres immobiliers peut vous aider à trouver des renseignements sur le propriétaire du bien convoité, le service n’est pas gratuit mais en vaut la peine.
Vérifiez aussi que le bien ne fait pas l’objet d’une hypothèque ou d’un gage. Il est aussi recommandé de s’informer si le bien immobilier désiré n’est pas loué. Pour cela, il faut se rendre auprès du Service des impôts
Ce n’est pas tout, il faut aussi s’assurer que le bien a été construit conformément à la législation et qu’il est inscrit sur les plans d’urbanisme, pour cela, l’aide de la Mairie peut s’avérer utile.
Lors d’un achat, il est coutume au Portugal de transférer à l’acheteur toutes les dettes du vendeur. Ce n’est pas illégal en soi mais certains vendeurs mentent par omission dans l’espoir de se débarrasser subtilement de leurs arriérés, alors restez vigilant.
Profitant toujours de la naïveté, certains agents prétendent que les visites d’appartements ou de maison sont payantes. Il se peut bien sûr que cet argent ne soit pas à proprement parler des “frais de visite”, mais un “droit de réserve“, ce qui est dans ce cas totalement légal.
Mais bien sûr, l’agent peut profiter de l’incompréhension de son interlocuteur pour lui faire payer bien des choses : après tout il est facile de lui faire signer un papier qu’il ne comprend qu’à moitié ou pense comprendre alors que certaines subtilités linguistiques peuvent radicalement changer le sens de la phrase.
Petite Astuce “Sournoise”
Une autre approche, plus pragmatique pour ceux qui désirent faire une affaire dans la pierre, consiste à se rapprocher des banques portugaises ainsi que des notaires et huissiers, non pas pour demander un crédit, mais pour identifier les logements qui font l’objet d’une saisie.
En effet, si le bien a fait l’objet d’une saisie par la banque portugaise, vous pourrez être financé à 100 %. Dans le cas inverse, il vous faudra réunir en moyenne 20 à 25 % d’apport. Une méthode moins conventionnelle et plus rationnelle, certes, mais qui sait : vous trouverez peut-être ainsi votre coup de coeur et à moindre prix !
Conclusion
Espérons que cette synthèse a pu vous démontrer que lorsqu’il s’agit de trouver une maison pas chère au Portugal, les possibilités de l’Eldorado des Français sont multiples et certaines sont mêmes cumulables. Laquelles de celles-ci comptez-vous utiliser pour acquérir votre futur logement ? Dites-nous tout dans les commentaires.
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