Peu importe l’âge, le désir de changer de vie n’est pas rare. Partir ailleurs est le changement ultime. Mais si l’envie est forte, les freins sont nombreux. Comment faire concrètement pour passer du rêve à la réalité et changer de vie à 50 ans sans argent ?
En 2020, une enquête OpinionWay révélait que sept français sur dix voulaient changer de vie. Le phénomène concerne majoritairement les 35-49 ans qui sont 80% à exprimer ce souhait. Mais les plus de 50 ans ne sont pas en reste.
En 2018, une étude du service de statistiques du ministère de la santé estimait que 11% des 53 à 69 ans traversaient une « période intermédiaire ». Une appellation pudique pour qualifier la situation de gens trop jeunes pour être à la retraite et trop âgés pour facilement s’insérer dans le marché de l’emploi.
Un changement de vie doit-il être radical ?
Évidemment, tous les quinquagénaires en quête de changement ne sont pas dans cette situation intermédiaire.
Pour beaucoup, se mettre à la méditation, commencer l’écriture d’un journal ou (re)commencer à faire du sport sera suffisant pour entamer un changement de vie salutaire.
Ces actions seront aussi utiles à ceux dont les moyens financiers sont plus limités. Mais à 50 ans avec peu d’argent, on peut vouloir un changement plus radical.
Et si vous commenciez par lister vos envies ?
Changer de vie commence par de nombreuses questions.
- De quoi ai-je besoin pour être heureux ?
- Quels sont mes points forts ?
- Qu’est-ce que je n’aime pas ?
- Qu’est-ce qui me passionne ?
- Quelle est ma situation financière ?
Il n’y a pas de mauvaise question. Il n’y a que des réponses qui vous permettront de faire le point sur votre situation et de clarifier vos objectifs.
C’est ce qui vous aidera à définir l’ampleur du changement que vous visez.
Envie de changement radical : avez-vous pensé à l’expatriation ?
Déménager à l’étranger n’est pas qu’une affaire de jeunes et de baroudeurs. Rien n’empêche le quinquagénaire futur expatrié d’appliquer des recettes similaires.
Voici quelques pistes pour mettre un pied devant l’autre dans le but de s’expatrier.
Cibler un pays au coût de la vie réduit ?
L’erreur serait de croire que pour vivre moins cher, il faut absolument partir loin.
C’est vrai dans une certaine mesure. Des pays comme le Costa Rica ou le Vietnam sont en tête des destinations offrant à la fois un environnement accueillant et un coût de la vie abordable.
Mais plus près de la France, le Portugal offre des conditions tout aussi satisfaisantes pour se réinventer. Le coût de la vie y est de 34% inférieur à celui de la France selon l’ estimateur Numbeo si bien qu’une personne seule peut y vivre pour un peu moins de 600€ par mois (hors loyer).
? Les pays les moins chers pour s’expatrier en totale sécurité
Partir avec ou sans travail ?
Évidemment, la solution idéale est de s’expatrier avec un travail assuré. Pour autant, si votre besoin de changer de vie est lié à un emploi qui ne vous satisfait pas alors il vous faudra faire attention au choix de la mission ou du poste que vous prendrez.
A contrario, partir sans travail peut être le début d’une véritable aventure avec tout ce que ça comporte. Il est important de préparer votre départ en vous renseignant auprès d’autres expatriés ou à l’aide des bonnes ressources internet pour expatriés.
Trouver un travail à temps partiel
Si, par choix ou malgré vous, vous optez pour trouver un emploi sur place alors un travail à temps partiel peut être une première étape. C’est d’autant plus vrai si vous partez dans un pays dont le coût de la vie est bas.
Un travail à temps partiel vous permettra de vous frotter au marché de l’emploi local et peut-être découvrir des opportunités ou de nouvelles envies professionnelles.
Enseigner le français ou une discipline que vous maîtrisez est un bon moyen de commencer votre implantation locale en attendant votre travail idéal.
? Notre guide pour se poser les bonnes questions en vue de changer de vie
Et pourquoi pas mêler micro-entrepreunariat et nomadisme numérique ?
Sans faire d’excès de positivisme, le travail indépendant est une tendance croissante de ces dernières années. De plus, les possibilités de travail à distance se sont multipliées depuis l’apparition du Covid-19 en 2020.
Le nomadisme numérique en tant que travailleur indépendant n’est pas à négliger.
Des pays tels que la Croatie, le Portugal, la Géorgie, la Grèce ou le Vietnam redoublent d’efforts pour attirer ces profils d’expatriés. Ils offrent une combinaison de conditions de vie abordables, d’avantages fiscaux , des facilités de visas et/ou des infrastructures adaptées aux nomades numériques.
Quelle piste suivrez vous ?
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