Un restaurant français à Nazaré

par | 12 Juil 2023 | Non classé, Travail au Portugal

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Adeline et Stephane et leurs deux filles. Un super restaurant en arrière de Nazaré, au calme de la foule de cette petite ville presque trop célèbre pour ses grosses vagues et ses surfeurs. Une cuisine française revisitée à la portugaise, un accueil fabuleux, des sourires et des mots justes.

C’est toute une aventure fort belle à vivre avec eux dans cette vidéo et ici avec leurs mots. Lisez les, écoutez les, regardez les !

Transcription de la vidéo

Cet article va retranscrire des éléments importants de la vidéo qui est maintenant sur notre chaine YouTube. Nous aurons donc dorénavant et chaque semaine, une vidéo d’une activité, gérée ou créée par un(e) expatrié(e) au Portugal et une transcription du texte dans cette Newsletter même.

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Cet article

La transcription dans cet article est partielle, centrée sur les points les plus importants. Elle permet de lire vite l’essentiel, de savoir TOUT ce qu’il y a dans la vidéo. C’est pratique mais ne remplace pas la vision de la vidéo qui est un témoignage très fort.

Transcription de la vidéo : Un restaurant français à Nazaré

« Moi, c’est c’est Adeline  et moi, Stéphane. On est arrivés ici il y a cinq ans. Il y a cinq ans, on se donne le challenge de vendre notre restaurant en France, de monter dans notre combi Volkswagen qui est encore là d’ailleurs, et puis de partir à l’aventure sur le Portugal.

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Qu’est ce qu’on a ? On a notre métier, on est restaurateur.

Trop de charges en France

On part parce qu’il y a un trop plein de la France, il y en a un trop plein au niveau de la restauration. Au niveau de toutes ces taxes, ça a commencé à devenir impossible de pouvoir travailler en France. On était pris comme des vaches à lait et à un moment donné, ce n’était plus possible.

On a eu cette opportunité de pouvoir vendre notre restaurant. On l’a fait.

On était du côté de Longueuil, Metz, Frontières, Luxembourg, Gênes et Belge. Donc, un bon coin pour pouvoir travailler, il n’y avait pas de souci. Mais les charges étaient impossibles.

C’était surtout au niveau des charges que ça me faisait peur. Pour moi, l’État français ne veut plus de petits restaurants, de petites entreprises comme nous. Ils veulent les faire disparaître et c’est de là qu’ils mettent des charges aussi fortes et tout ça. Moi, j’avais trop peur de ça. On  voulait recommencer une aventure là dedans, mais pas en France.

Puis c’est l’insécurité qui commence à grandir de plus en plus. Et donc on s’est dit « Pourquoi pas aller voir ailleurs pour faire quelque chose de bien ? »

Et puis quand on est tombé sur le Portugal, on a compris le raisonnement du Portugal au niveau des charges, on a vu que c’était plus tranquille qu’en France. Moins oppressante, plus tranquille, moins oppressante, plus de sécurité. Et donc on s’est dit « On va essayer de tenter notre expérience là bas. »

On est si bien ici

Et donc on ne pense pas du tout revenir en France, pour nous, ce n’est pas envisageable. En tout cas, pour le moment, on ne va pas dire jamais, mais en tout cas, pour le moment, ce n’est pas possible. À l’heure actuelle. On est tellement bien ici, au point de vue de tout, vraiment de tout. Que ça soit contact avec les gens, que ça soit sécurité, que ça soit pour élever nos enfants, que ça soit nous même professionnellement surtout, mais en particulier aussi, c’est vraiment génial. Et puis avec la mer qui est pas loin. On se sent bien.

Oui, c’est vraiment Nazaré qui nous a accueillis. Nous, on était dans le van et puis on a eu la chance de découvrir cet endroit tout de suite, « Meu jardim ». Et c’est tout ce qu’il nous fallait, un petit restaurant avec la maison pas loin. Là, elle est juste à côté pour pouvoir élever nos deux enfants. On avait tout sur place. On ne pouvait pas chercher ailleurs quand on avait vraiment tout ici. Il y avait tout.

Le restaurant en famille

On travaille tous les deux. Stéph est en cuisine, moi, je suis en salle et on a 24 couverts, donc à tous les deux, c’est bien. C’est vraiment un espace qu’on gère à deux. Et puis avec, bien sûr, notre fille de 12 ans qui nous aide en salle. Voilà, nos enfants sont impliqués dans le restaurant aussi. La petite de quatre ans, elle aime bien amener les corbeilles de pain, mais la grande de 12 ans, elle a déjà certains réflexes. Puis elle aime se contacter avec la clientèle. Ça fait partie de l’éducation qu’on leur donne. C’est aussi le fait d’être commerçant dès le plus jeune âge. À la fin du service, elle prend son violon et puis.. elle en joue un petit peu. Oui, voilà. Elle joue du violon à la fin du service.

Les enfants, la langue portugaise

On a des origines portugaises, mais par contre, on ne parlait pas du tout le portugais. Quand on est arrivé, notre fille, elle a pris… Elle a été à l’école au mois de septembre. Elle savait juste dire bonjour, « au revoir ». On avait préparé des phrases sur un morceau de papier. Pour « J’ai envie d’aller aux toilettes ou des phrases comme ça ». On avait traduit avec Google pour savoir comment dire en portugais « Ça va pas. Appelez ma maman ou je veux aller aux toilettes ou j’ai soif ». C’est comme ça qu’on a commencé. Et puis voilà, et maintenant Alicia, au bout de quatre ans, quatre ans et demi de scolarité au Portugal, c’est elle qui nous apprend à parler portugais.

Ce qui est incroyable quand même, c’est qu’elle est arrivée, elle avait sept ans. On s’était préparé pour une année d’école à la maison. Pour qu’elle puisse apprendre le portugais pendant une année tranquillement et puis après, qu’on puisse la mettre à l’école. En fait, c’est la petite qui a décidé, Alicia qui a décidé « J’irai à l’école au mois de septembre ». On lui a demandé si elle était sûre.

Deux mois après, puisqu’on est arrivé au mois de juillet 2018, elle est rentrée au mois de septembre, donc le 15 septembre 2018 à l’école.

Nous, on ne voulait pas lui imposer d’aller à l’école dans une langue qu’elle ne comprenait pas, qu’elle ne maîtrisait pas et que nous même, on ne maîtrisait pas. À l’heure actuelle, on prend des cours de portugais. C’est très bien fait pour les étrangers. Ici, dans la zone de Nazareth, on est bien accueilli, bien accompagnés. Je pense que c’est un petit peu partout. En tout cas, on est bien.

Mais la petite a eu ce courage aussi. On a souvent peur de déraciner nos enfants, mais en fait, les enfants, ils s’enracinent partout. A partir du moment où ils sont avec leurs parents. Si on est tous dans la confiance, l’enfant, il suit. Pour nous, elle nous a montré aussi le chemin à ce niveau là, à Alicia, à la petite.

La deuxième est née ici, donc moins de problèmes pour elle. Pas de souci. Elle parle le franco-portugais. Elle est entre les deux langues. Elle invente sa langue, la petite. Elle mène la mélange encore dans une phrase, elle va utiliser la moitié en la langue portugaise, la langue français, c’est assez marrant. Il faut la comprendre, par contre.

Mais finalement, ça s’est avéré plus facile que ce qu’on pouvait imaginer. 

On a quand même été fort étonnés d’Alicia, qu’elle veuille rentrer à l’école au mois de septembre et que c’est vraiment mise à fond dedans. Elle n’a pas voulu… On voyait que ce n’était pas un caprice, parce que le caprice, elle aurait été à l’école pendant une semaine. Après, elle aurait dit « C’est bon, je ne veux plus y aller, je ne parle pas la langue, c’est trop compliqué pour moi. » Non, elle a toujours voulu aller à l’école. C’est ça, on était vraiment très fiers d’elle parce que ça n’a pas dû être facile. En plus, personne ne parlait le français. Vraiment, tout le monde.

On est comme ça entre nous aussi, à se dire « Bon, on y va, mais on donne tout ce qu’on a et on verra bien ce qui se passe. Mais l’important, c’est de donner le maximum. Jusqu’à l’heure actuelle, on donne peut être pas le maximum, on peut donner encore plus que ce qu’on donne mais ça se passe très bien. On a tout de suite été bien accueillis, on a rencontré les gens qu’il fallait, on a… Tout s’est bien goupillé avec un accueil des Portugais qui a été vraiment très chaleureux, des gens qui nous ont bien aidés. 

Le projet initial

Est ce qu’on a beaucoup étudié notre projet ? Non. Absolument pas. Nous, on est partis en se disant « Voilà, Steph est cuisinier, moi, je suis responsable de salle. C’est des métiers à la restauration qui ne sont pas faciles, mais c’est des métiers qui permettent de s’implanter partout. À condition de rester droit dans ce qu’on fait. On peut s’implanter partout. On est autonome et qu’on est complémentaires pour mener notre profession. Donc, en fait, on s’est jeté dans l’aventure comme ça. Et on s’est dit de toute façon, quoi qu’il se passe, on arrivera à rebondir quoi qu’il arrive, de par notre métier déjà, même si on a toujours travaillé ensemble depuis qu’on est ensemble.

On était prêts à se séparer dans le professionnel s’il fallait se séparer, mais l’idée, bien sûr, c’est que l’idée, elle était simple. On vend notre restaurant en France, on monte dans le combi VW, on va au Portugal. L’idée, c’est de trouver un petit restaurant avec une petite maison et de commencer comme ça. Et on savait qu’un endroit comme ça, on ne pouvait pas le trouver partout.

 En France, ce n’était pas possible. Au niveau financier, au niveau acquisition. On parle de 2018. Actuellement, en 2023, tout augmente énormément. Je pense que si on arrivait là maintenant en 2023, devenir propriétaire d’un endroit comme celui ci, ce ne serait pas possible. Ça a fortement augmenté. En France, ce n’était pas possible.

On travaille deux fois moins qu’en France

Voilà. L’avantage, c’est que je pense qu’au Portugal, on arrive à faire plus de choses sans forcément toujours sortir le portefeuille. En France, c’est un peu plus délicat.

 Nous, on travaille deux fois moins. C’est simple. On travaille deux fois moins qu’en France. Au niveau des heures d’ouverture, deux fois moins. C’est génial.

Pour nos filles, c’est génial. On va les chercher à l’école. On n’a besoin de personne qui nous les garde, on les garde nous même. On les amène à l’école, on va les chercher, on va se promener au bord de l’Océan, on va à la plage. On fait plein de choses avec eux. Le samedi à midi, on part tous à pique niquer à droite, à gauche, on profite. Ça, c’est quelque chose en France, on ne pouvait pas faire. C’était absolument impossible de fermer le restaurant comme on ferme ici.

On gagne bien notre vie. On est tranquilles. Ça, c’est clair. En plus, là, on vient de recevoir le résultat de notre exercice 2022, on est plus que content. Très bonne surprise. On espère que toutes les années seront comme ça.

Ici on est en société. On est en LDA, donc on va dire c’est la même chose qu’une SARL en France. Et on est deux fois moins cher, deux fois moins de taxes qu’en France. Oui, au minimum deux fois moins.

On travaillait très bien en France. On avait un restaurant qui tournait super bien et on ne pouvait pas se permettre de travailler comme on travaille ici parce qu’une fois que les charges tombaient dessus, on n’a plus rien. Il ne nous restait plus rien.

Et on faisait un bon chiffre d’affaires, on avait un bon ratio, on avait tout ce qu’il fallait pour être vraiment impeccable. Mais une fois que les charges, elles passaient, c’était fini.

Ici, les charges, on les paye pas avec le sourire, parce que ça fait toujours râler, bien entendu, mais ça reste raisonnable.

L’évolution du Portugal

Ce qui est sûr aussi, ce qu’on a pu remarquer, et ça, c’est aussi une vraie réalité, le Portugal continue à se développer avec cette volonté de l’investisseur étranger. C’est une vraie réalité.

On peut remarquer nous même en travaillant dans la restauration, c’est un vrai laboratoire parce qu’on est en contact direct avec les gens, on parle tout de suite. On peut remarquer qu’il va y avoir de plus en plus d’Américains, de plus en plus de gens d’Afrique du Sud, de plus en plus de Canadiens qui arrivent. Beaucoup de Brésiliens aussi. Beaucoup de Brésiliens.

Les Américains, en tout cas, ça devient leur nouvel El Dorado, le Portugal. C’est la porte ouverte sur l’Europe et c’est le pays d’Europe où à l’heure actuelle, il fait bon vivre. Le Portugal a la cote. Le Portugal a la cote, il a le vent en poupe depuis quelques années et je pense que ça ne va pas s’arrêter tout de suite. À l’échelle mondiale.

Note de JC : Déjà longuement parlé ici dans le Blog :  » Travailler au Portugal »

Et même si ça baisse un petit peu au niveau des Français, ça augmente vraiment au niveau des Américains. Toutes les maisons qu’il y a ici aux alentours, plus en plus d’Américains. Des Flamands énormément, de la Belgique aussi. La Belgique est très présente sur la côte, ici, au Portugal. On est dans ce mouvement de ouverture, de développement, de dynamisme. Ça se modernise rapidement.

Énormément de gens qui arrivent aussi maintenant avec ce monde qui a changé avec 2019, 2020, 2021, le Covid, la pandémie. Le code du travail, pour certains, a beaucoup changé. On a affaire maintenant à un télétravail qui est omniprésent. Énormément de gens choisissent le Portugal pour le télétravail. Énormément de gens de toute nationalité. Ça, c’est aussi nouveau…

Les prix, l’inflation

Une différence énorme. Le mois dernier, j’ai dû aller en France. Quand j’ai été faire les courses, quand j’ai été voir les tarifs, quand j’ai été voir tout ça, je suis tombé d’inquiétude. J’ai dit « Comment c’est possible ? » Et après, j’ai été en Belgique, qui est encore beaucoup plus chère, le Luxembourg qui était aussi plus cher que la France. Je ne sais pas comment ils font les gens. D’accord, les salaires sont différents aussi. Tout est énormément cher.

Ici, c’est déjà plus cool. C’est plus cool, bien sûr. Ça a augmenté, mais ça reste raisonnable. Pour parler par rapport à l’assiette, au Portugal, on peut se faire un resto, deux restos par semaine. En France, on en fait deux par mois. Si on parle par rapport à l’assiette, c’est le meilleur rapport. Ça touche tout le monde. Au Portugal, dans un mois, on va six fois en restaurant. En France, c’est deux.

On s’est adapté aux prix.On a pris les charges, on a pris le loyer, on a pris le montant des aliments qu’on achète et puis après, on fait notre calcul de rendement. Quand on a ouvert en 2018, 2019, on était à une dizaine d’euros de différence sur nos plats qu’on vendait en France. 

Le prix du Rossini

Le Rossini, j’imagine que tout le monde connaît. Un filet de bœuf avec un foie gras poêlé sur le dessus, une sauce morille pour terminer. On est déjà sur un plat de viande qui n’est pas bon marché, le produit étant ce qu’il est aussi à la base. Lorsqu’on est arrivé, le Rossini, on le vendait il y a de ça quatre ans en arrière, on était plutôt dans les 19 euros. Maintenant, on est à 23 euros.

On a dû appliquer sur ce plat là, qui est notre plat le plus cher à la carte, on a dû appliquer quatre euros d’augmentation en quatre ans. C’est pas beaucoup. Un euro par an, c’est pas beaucoup.

En France, à la base, c’était déjà un produit qu’on vendait en 2015 dans les 26 euros. Je pense que dans notre ancien restaurant, si on l’avait toujours, c’est un produit qu’on aurait enlevé de la carte, le travail et le filet de bœuf avec le genre de restaurant qu’on avait, avec le type de clientèle qu’on avait, je pense qu’on aurait arrêté le produit. Oui, parce qu’en termes de revente, on n’aurait pas pu être compétitifs. En France, c’est quelque chose qu’on devrait vendre au dessus de 35 € pour pouvoir faire notre ratio !

A la carte ici, une personne qui va faire entrée plat dessert avec un verre de vin pour l’entrée, un verre de vin pour le plat. » Oui, 25 €, c’est le ticket moyen. C’est très peu par rapport à la France. Et avec ça, on peut continuer à faire une cuisine 100 % fait maison avec des produits sélectionnés, etc. Ça, c’est très important.

Ça fait toute la différence aussi. Parce que les restaurants, il y en a partout, à tous les coins de rue. Il y a quand même un peu plus de 140 restaurants à Nazaré. Restaurants de toutes sortes, oui, exactement. C’est très très vrai. Parce que je crois que les gens, malheureusement, pensent qu’il est facile de faire du fast food et de gagner sa vie. Non, la restauration, c’est compliqué, c’est difficile. C’est un métier. C’est un métier, c’est une profession. Et après, il faut savoir dans quel cour on joue. Si on veut jouer dans le 100 % fait maison, par l’amour du métier, par l’amour du travail.

Ou alors si on veut faire de la cuisine d’assemblage avec un burger congelé par ci, un pain congelé par là, on en voit, on vend ça. Ouais, OK, ça se fait. Ce n’est pas notre crédo. Ce n’est pas du tout notre crédo.

Beaucoup d’amis au Portugal

On a beaucoup d’amis quand même. On a beaucoup d’amis. Et puis, c’est sûr que si on parle du côté d’expatriés, dès qu’on entend quelqu’un parler français, on va tout de suite faire le lien, tout de suite discuter avec. Et nous, en plus, on commence à être connu en tant que restaurant français, donc les Français qui se sont expatriés, qui veulent retrouver un peu les goûts culinaires de la France, alors ils viennent ici et puis tout de suite, ça fait des liens. Vous venez d’où ? Et machin. Alors on explique notre arrivée, ils expliquent la leur et puis ça fait tout de suite des liens.

On a énormément d’amis français qui habitent ici tout le long de l’année. Et ce qui est marrant, c’est que c’est des personnes qui sont retraités pour la plupart, parce qu’il y a beaucoup plus de retraités que d’expats actifs. Du coup, on a des amis de 75 ans et on s’entend super bien avec. On a des amis de 60 ans, on a des amis de tout âge et ça, c’est magnifique. Et puis après, il y a les Portugais.

Par contre, je trouve que ce qui est important, c’est que quand on décide de s’expatrier, où que ce soit, parlons du Portugal puisqu’on y est, je crois que si tu veux t’expatrier, il faut aussi faire l’effort que d’apprendre la langue du pays dans lequel tu décides de t’expatrier. Ça, c’est très important.

Les Portugais avec qui on parle nous disent souvent « Ah, there are a lot of French people here. » Mais les Portugais vont aimer que tu fasses l’effort aussi d’apprendre leur langue. Et pour moi, c’est indissociable.

On a décidé de venir au Portugal, on reste français, bien sûr, on a choisi le Portugal pour vivre. On se doit quand même d’apprendre la langue, d’apprendre un peu l’histoire du Portugal par respect. Je pense que c’est très important.

Par respect de la population, par respect du pays que tu as choisi pour vivre tu te dois quand même, en tant qu’expatriée, de faire cet effort. Les Portugais vont être très réceptifs avec moi en salle quand ils entendent des fois les erreurs de vocabulaire que je fais en portugais.

Différences culturelles , Homme et femme

Tu vois la grande différence qu’on voit par rapport à la France au niveau de la restauration. En général, ici au Portugal, la femme est en cuisine, l’homme est en salle. En France, c’est l’inverse. L’homme est en cuisine, la femme est en salle. Pourquoi ? C’est une généralité. Est ce qu’on peut en tirer des conclusions ou pas ? Je ne sais pas.

Quand tu regardes l’époque de nos grands parents, moi, j’avais mon grand père qui est venu de Sardaigne avec ma grand mère. Mon grand père ne cuisinait pas du tout. Il ne cuisinait pas du tout. De l’autre côté, du côté maternel, ils venaient tous les deux du Portugal. Mon grand père ne cuisinait pas non plus, mais rien du tout. C’était impressionnant. C’était tout la mamie qui faisait. C’était la maman qui faisait. Et aujourd’hui, au Portugal, c’est vrai que les anciens ne cuisinent pas. C’est la femme qui gère la maison.

Par contre, l’homme, il va bosser. Généralement, l’homme bosse… Il a deux travails. Je parle de la génération, on va dire, plus de 50. Peut être même voire un peu plus. On va dire déjà plus de 50. Ils ont deux travails. Leur travail dans une entreprise et tout. Le deuxième travail, pour arrondir les fins de mois. Et puis, à côté de ça, il y a la femme qui fait attention à la famille, qui reste maîtresse de la maison, qui va gérer l’argent, qui va gérer la maison, qui va tout gérer.

Maintenant, la génération d’aujourd’hui, je pense que les jeunes d’aujourd’hui, c’est des Européens, il n’y a pas de problème. Ils sont vraiment comme nous en France, il n’y a pas de différence. En fait, quand on est au Portugal, on ne voit pas de différence par rapport à notre pays, la France, aucunement.

 

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